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Catégories : Des expositions

Fin de:De l'Allemagne(expo que j'ai aimée en mai)

De l'Allemagne - Catalogue de l'exposition

Riche de plus de deux cents oeuvres, l’exposition propose une réflexion autour des grands thèmes structurant la pensée allemande de 1800 à 1939. Elle replace la production artistique et les artistes, de Caspar David Friedrich à Paul Klee, de Philipp Otto Runge à Otto Dix, dans le contexte intellectuel de leur création et les confronte aux écrits des grands penseurs, au premier rang desquels figure Goethe.

De la fin du XVIIIe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire allemande est marquée par la constitution difficile de son unité politique dans le cadre de l’Europe des nations qui se met alors en place. Multiconfessionnelle, marquée par une discontinuité géographique, par un flottement dans ses frontières, par des contextes politiques et culturels très différents, voire antagonistes, l’Allemagne doit faire émerger l’unité sousjacente à l’ensemble des Allemands, de la Bavière à la Baltique, de la Rhénanie à la Prusse.

La notion de Kultur, concept hérité de la philosophie des Lumières, est apparue comme la plus susceptible de constituer le terreau sur lequel inventer une tradition allemande moderne. Si l’occupation napoléonienne a pu favoriser la prise de conscience de cette unité, fournissant l’arrière-plan politique aux premières expérimentations romantiques, la montée du nazisme, à l’autre bout du parcours  chronologique, a mis en évidence la dimension tragique de ce concept, sans pour autant réussir à  l’anéantir. L’exposition analyse la façon dont les beaux-arts, du romantisme à la Nouvelle Objectivité, ont pu participer à ce mouvement d’une grande liberté de composition et d’invention, toujours avide de réinventer une tradition allemande.

Commissaire(s) :

Sébastien Allard, conservateur en chef au département des Peintures, musée du Louvre, Danièle Cohn, professeur des universités, directrice du Centre d’esthétique et de philosophie de l’art, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et Johannes Grave, professeur à l’Université de Bielefeld.

Commissaires généraux :
Henri Loyrette, président-directeur du musée du Louvre, et Andreas Beyer, directeur du Centre allemand d’histoire de l’art de Paris.

Source:Louvre

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