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«La Corse, c'était royal»

«La Corse, c'était royal»

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    • Par Jean-Julien Ezvan
    • Mis à jourle 01/07/2013 à 19:48
    • Publiéle 01/07/2013 à 18:33

DANS LA ROUE D'HINAULT. Pendant toute la durée du Tour de France, Bernard Hinault, notre consultant, vous livre son analyse de la course.

La Corse a été vendue partout dans le monde, c'était splendide. On savait que par ses tracés, elle offrirait deux dernières étapes fantastiques. On les a eues. Et à Calvi, on a vu un beau final. Sagan qui court pour le maillot vert avait fait le ménage parmi ses rivaux en écartant Kittel, Greipel ou Cavendish mais il fait 2. Il ne lui a pas manqué grand-chose pour décrocher la victoire. Il a lancé son vélo trop tôt. Un coup de pédale de plus et il gagnait… Maintenant, place au contre-la-montre par équipes. Psychologiquement et stratégiquement important pour les meilleurs Sky, Team Saxo Tinkoff, BMC, Garmin ou RadioShack mais trop court pour creuser des écarts significatifs. 25 kilomètres seulement. Cela ne devrait pas excéder la minute. Mais c'est l'occasion et il ne faut pas s'en priver de montrer sa force et de marquer les esprits.

 

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