Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Philippe, roi des Belges, commence son règne par un éloge de l'unité nationale
LE MONDE | 22.07.2013 à 12h50 • Mis à jour le 24.07.2013 à 08h49 | Par Philippe Ricard (Bruxelles, correspondant)
Le roi Philippe de Belgique prête serment, dimanche 21 juillet 2013, à Bruxelles. | BRUNO FAHY/REUTERS
Bains de foule, discours, petits gestes, le nouveau roi des Belges n'aura pas ménagé sa peine pour apparaître proche de son peuple, rassembleur, et presque détendu. Philippe a fait ses premiers pas, dimanche 21 juillet, jour de la fête nationale, après vingt ans de règne de son père, Albert II. Lui que l'on dit timide et maladroit a profité de l'occasion pour affirmer son style, afin de convaincre ceux qui, surtout en Flandre, contestent ses capacités, et son rôle à la tête du pays.
Noir, jaune et rouge, Bruxelles s'était mise aux couleurs du royaume pour fêter l'événement. Des milliers de Belges et de nombreux touristes se sont pressés dans le centre de la capitale tout au long du week-end, dans un rare moment de communion autour de la famille royale réunie au grand complet. Bal populaire, concert, défilé militaire, feux d'artifice, rien n'a été négligé pour ce passage de témoin inédit dans la courte histoire du pays.
Sans surprise, les festivités ont vite pris les allures d'une ode à l'unité de la Belgique, malmenée tout du long du règne d'Albert II par la montée du mouvement indépendantiste flamand. Lors de sa prestation de serment devant les plus hautes autorités du pays, au Parlement, Philippe a plaidé, tantôt en flamand, tantôt en français ou en allemand, pour préserver l'unité...
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