Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Orson Welles et Rita Hayworth, une si belle illusion

 

Parole malheureuse. À un maquilleur qui lui faisait remarquer que Rita Hayworth était en sueur sous les projecteurs, Orson Welles répliqua, royal: «Les animaux suent, les humains transpirent, Mme Hayworth irradie.» C'était sur le plateau de La Dame de Shanghaï . Le couple était déjà séparé depuis deux ans. Harry Cohn, le patron de la Columbia, ne décolérait pas. Qu'est-ce qui avait pris à Welles de décolorer sa vedette en blond platine, de lui couper les cheveux? Le nabab jura que c'était la dernière fois qu'il embauchait quelqu'un pour diriger un film et jouer dedans en même temps. Pourquoi? «Parce que je ne peux virer ni l'un ni l'autre!» Cohn avait même fait poser des micros dans les bureaux de Welles qui, facétieux, arrivait le matin en saluant son auditoire invisible et partait le soir en lui donnant rendez-vous pour le lendemain.

http://www.lefigaro.fr/cinema/2013/08/13/03002-20130813ARTFIG00363-orson-welles-et-rita-hayworth-une-si-belle-illusion.php

Les commentaires sont fermés.