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Egypte: le coup de force, et après...

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Egypt protest.jpgEn choisissant la répression la plus brutale, le général Abdel Fatah al-Sissi espère venir à bout des Frères musulmans par la force. L'assaut de la place Rabaa al-Adawiya, suivi de l'instauration de l'état d'urgence, ne peuvent avoir qu'un seul objectif : montrer que l'armée ne tolérera plus que les islamistes puissent se servir de la révolution égyptienne pour remettre en cause son pouvoir au cœur de l'État.

 

Les Frères musulmans accusent le coup. Ils aimeraient que la répression les transforme en martyrs de la révolution, alors qu'ils s'étaient montrés incapables de gérer démocratiquement le pays. Mais l'épreuve de force ferme la porte à leur participation à un retour à la démocratie sous la conduite des militaires.

 

Chacun redoute une guerre civile. Les risques sont réels. La grande majorité des Égyptiens sont les otages du conflit ouvert qui oppose désormais l'armée aux Frères musulmans. Les chrétiens de la minorité copte se trouvent en première ligne, déjà pris pour cible par des islamistes avides de vengeance.

 

L'entreprise du général Sissi rappelle le coup de force contre les Frère musulmans mené par de Gamal Abdel Nasser. C'était une autre époque, un autre contexte international. Le précédent n'est guère encourageant.

 

http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/2013/08/egypte-le-coup-de-force-et-apr.html

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