Article publié le 23 Août 2013
Par Stéphane Michaka,

Source : LE MONDE DES LIVRES
Taille de l'article : 287 mots

  Extrait :

« CE SONT les Vies minuscules de Pierre Michon (Gallimard, 1984), je crois, qui m'ont donné envie d'aller voir du côté de chez Schwob. Les titres en décalé ne sont pas toujours parodiques, ils peuvent être une politesse envers ses influences. Si Michon se montrait poli envers quelqu'un, ce quelqu'un valait peut-être le détour. Quand j'ai demandé à ma libraire les Vies imaginaires - que demandons-nous d'autre à nos libraires ? -, elle s'est exclamée : « Ah ! C'était bien, ça ! » Comme si le livre de Marcel Schwob (1867-1905) datait d'hier. Et c'est vrai qu'il n'a pas pris une ride. Cette façon de découvrir, sous les oripeaux de la vie ordinaire, un mythe en puissance...