Le vol d'une feuille d'Eugène Delacroix, Les Arabes d'Oran, le 30 novembre 2012 avait beaucoup fait parler de lui. Un inconnu avait réussi à s'emparer d'un tableau d'une valeur de plus de 600.000€ dans une galerie d'art parisienne. D'après les informations du Parisien , le présumé coupable aurait été interpellé en fin de semaine dernière par la brigade de répression du banditisme (BRB).

Les policiers ont réussi à retrouver l'individu en recoupant différents vols commis à la même époque à Paris. La veille du vol du Delacroix, une statuette représentant la Victoire de Samothrace, dont la valeur est estimée à 40.000 euros, avait été dérobée dans une boutique Lalique du VIIIe arrondissement de la capitale.

Pour la BRB, pas de doute, le voleur serait un professionnel. «Le calme, la discrétion dont a fait preuve l'auteur et l'œuvre dérobée indiquaient clairement qu'il s'agissait de quelqu'un de particulièrement aguerri», a révélé un proche de l'affaire au quotidien. «Un rapprochement a été effectué avec un vol commis la veille dans la boutique de la célèbre cristallerie Lalique».

C'est finalement grâce à une troisième toile, celle du peintre Brueghel Le Jeune, dérobée en novembre 2011, que le voleur a été arrêté. Cette peinture a resurgi début 2013 dans une vente aux enchères en Allemagne. Grâce à des recoupements, la police a mis la main sur «Goran B.», un Serbe de 50 ans, présumé coupable des trois vols.

Pour autant, l'aquarelle de petite taille signée Delacroix (11,5cm x 19cm de largeur) n'a toujours pas été retrouvée.