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Ces Roms qui n'ont jamais vu l'argent de Bruxelles

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    • Par Alexandre Lévy
    • Mis à jourle 06/10/2013 à 19:24
    • Publiéle 06/10/2013 à 17:53

Que l'Europe arrête de financer l'exclusion des Roms!»: la pancarte brandie par une poignée de militants affublés de gilets jaune fluo - les mêmes que la municipalité fournit à ses balayeurs tsiganes -, c'était son idée. C'était en mai 2011, dans un luxueux hôtel de Sofia, lors d'une réunion de travail entre la Commission européenne et le gouvernement bulgare consacrée justement à l'utilisation des fonds de Bruxelles. À l'époque, Orhan Tahir et ses camarades voulaient envoyer un message clair aux technocrates européens: «L'argent que vous consacrez à notre intégration a exactement l'effet contraire ; il se perd dans les méandres de l'administration, nourrit une armée de fonctionnaires et n'arrive jamais jusqu'à ses principaux destinataires.»

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