Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Le tunnel sous le Bosphore ouvre mardi
A ses yeux, c'est l'aboutissement d'un "rêve de 150 ans". Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan inaugure mardi à Istanbul un tunnel ferroviaire sous le Bosphore, un de ses méga-projets urbains souvent contestés qui ont nourri la fronde antigouvernementale de juin.
Après neuf ans de travaux, ce boyau de 1,4 km de long enfoui sous le lit du détroit va permettre au métro de relier en quelques minutes les deux rives de la mégapole turque et de soulager, un peu, ses problèmes cauchemardesques de transport.
Précisément, l'idée de percer un tunnel sous le Bosphore a été évoquée pour la première fois en 1860 par un sultan ottoman, Abdoul Medjid. Mais faute de technique et de fonds suffisants, elle n'avait jamais passé le cap de la planche à dessin.
Le projet a été remis au goût du jour dans les années 1990 avec l'explosion démographique d'Istanbul, dont la population a doublé depuis 1998 pour dépasser 15 millions d'habitants.
Grâce à l'appui financier de la Banque du Japon pour la coopération internationale (735 millions d'euros) puis de la Banque européenne d'investissement (BEI), le premier coup de pioche a été donné en mai 2004 par un consortium d'entreprises turques et japonaises.
Le coût total du projet est évalué aujourd'hui à 3 milliards d'euros. Les travaux devaient initialement être achevés en quatre ans mais ont été longtemps suspendus par la découverte d'une série de trésors archéologiques.
Au total, près de 40.000 objets ont été exhumés du chantier, notamment sur la rive européenne de la mer de Marmara. Parmi eux, un exceptionnel cimetière d'une trentaine de navires byzantins, la plus vaste flottille médiévale connue à ce jour.
Après neuf ans de travaux, ce boyau de 1,4 km de long enfoui sous le lit du détroit va permettre au métro de relier en quelques minutes les deux rives de la mégapole turque et de soulager, un peu, ses problèmes cauchemardesques de transport.
Précisément, l'idée de percer un tunnel sous le Bosphore a été évoquée pour la première fois en 1860 par un sultan ottoman, Abdoul Medjid. Mais faute de technique et de fonds suffisants, elle n'avait jamais passé le cap de la planche à dessin.
Le projet a été remis au goût du jour dans les années 1990 avec l'explosion démographique d'Istanbul, dont la population a doublé depuis 1998 pour dépasser 15 millions d'habitants.
Grâce à l'appui financier de la Banque du Japon pour la coopération internationale (735 millions d'euros) puis de la Banque européenne d'investissement (BEI), le premier coup de pioche a été donné en mai 2004 par un consortium d'entreprises turques et japonaises.
Le coût total du projet est évalué aujourd'hui à 3 milliards d'euros. Les travaux devaient initialement être achevés en quatre ans mais ont été longtemps suspendus par la découverte d'une série de trésors archéologiques.
Au total, près de 40.000 objets ont été exhumés du chantier, notamment sur la rive européenne de la mer de Marmara. Parmi eux, un exceptionnel cimetière d'une trentaine de navires byzantins, la plus vaste flottille médiévale connue à ce jour.
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Lefigaro.fr avec agences