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Les Suisses refusent de limiter les gros salaires

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Les premiers sondages annonçaient un succès de l'initiative.

Les premiers sondages annonçaient un succès de l'initiative. Crédits photo : STAFF/REUTERS

Les deux tiers des votants se sont opposé à l'initiative prévoyant que, dans une même entreprise, l'écart entre les plus hautes et les plus basses rémunérations se situe dans une fourchette de 1 à 12.

C'est un rejet massif. Les Helvètes ont été 65,3 % à voter contre l'initiative qui visait à réduire les écarts de salaires. Les résultats du scrutin de dimanche sont sans ambiguïté: aucun canton, sur les vingt-six, n'a approuvé la proposition des Jeunes Socialistes, selon laquelle le revenu le plus haut dans une entreprise ne devait pas dépasser douze fois le montant du revenu le plus bas dans la même entreprise.

Les premiers sondages annonçaient pourtant un succès de l'initiative. Mais la campagne de l'Union suisse des arts et métiers (Usam), qui était en tête des opposants, a convaincu les électeurs de laisser aux patrons le libre choix de la fixation des salaires. «Les Suisses ont prouvé qu'ils tiennent à leur économie libérale, commente Jean-François Rime, directeur de l'Usam. Chez nous, les problèmes se règlent entre partenaires sociaux et l'intervention de l'État est faible.» Jean-François Rime se réjouit d'avoir prouvé l'efficacité de sa campagne de terrain, orchestrée autour d'une idée simple: «Non au diktat sur les salaires!» Les milieux économiques ont ainsi tiré les leçons de l'initiative de Thomas Minder pour encadrer les rémunérations abusives et interdire les parachutes dorés, acceptée par le peuple en mars, à la surprise générale.

Suite à l'annonce de leur échec, les socialistes ne cachaient pas leur déception. Interrogé par la télévision publique romande, Benoît Gaillard, président du Parti socialiste lausannois, fustigeait une «campagne de la peur qui a profité aux partisans du non». D'autres députés dénonçaient les «moyens démesurés» dépensés par l'Usam pour contrer le référendum.

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