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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art

Picasso, Léger, Masson : Daniel-Henry Kahnweiler et ses peintres

Jusqu'au 12 janvier 2014

Depuis sa réouverture, le LaM rend régulièrement hommage aux collectionneurs, galeristes et amateurs d’art qui, en alliant passion et patience, discrétion et générosité, on fait toute la richesse des collections des musées de France. Grâce aux prêts généreux du Centre Georges Pompidou, le musée retrace dans un parcours exceptionnel l’histoire de la Galerie Louise Leiris. Riche en rebondissements, elle est étroitement liée à la collection d’art moderne du LaM : Roger Dutilleul et Jean Masurel lui ont été fidèles pendant plusieurs décennies, constituant un ensemble d’oeuvres à la fois personnel et fortement imprégné des principes esthétiques du maître des lieux, Daniel-Henry Kahnweiler.

Celui qui va devenir le marchand des cubistes « héroïques », Georges Braque et Pablo Picasso, ouvre sa première galerie en 1907. Fernand Léger, Juan Gris et plus tard Henri Laurens rejoignent son « écurie ». La Première Guerre mondiale contraint Kahnweiler à ouvrir une seconde galerie en 1920, la Galerie Simon, qui accueille une nouvelle génération d’artistes : André Beaudin, Eugène de Kermadec et surtout André Masson, point de contact avec le surréalisme. À cette époque apparaît la figure de Louise Godon, sa belle-fille, qui assiste Kahnweiler dans la gestion de son établissement. Devenue l’épouse de Michel Leiris en 1926, elle rachète le fonds et donne son nom à la galerie lorsque le marchand est à nouveau contraint de quitter Paris, pendant la Seconde Guerre mondiale. Toujours maître à bord et fidèle à ses artistes, Kahnweiler organise à partir des années 1950 d’innombrables expositions Picasso, dont il a désormais l’exclusivité.

Déployée dans les salles de présentation permanente, l’exposition présente côte à côte des oeuvres du LaM issues de la Donation Geneviève et Jean Masurel, et celles que Louise et Michel Leiris ont offertes au Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou. Assortie de prêts complémentaires provenant de collections privées et publiques, elle retrace l’histoire d’une galerie plus que centenaire. La figure de Michel Leiris, discrète mais présente pendant plusieurs décennies, permet, en contrepoint, de poser un regard original sur les « terrains » partagés du poète, des marchands et de leurs artistes : primitivisme, autobiographie et écriture.

Cette exposition, célébrant les 30 ans du musée, bénéficie des prêts exceptionnels du Musée national d’art moderne / Centre Georges Pompidou, Paris. Elle est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État.

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