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Catégories : CDI du Lycée Hôtelier Le Renouveau, MON TRAVAIL

La branche aînée des cafés Costes se met à l'heure italienne

 

Par Valérie Leboucq | 12/03 | 06:00
 
 

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Le groupe Beaumarly , dirigé par Gilbert Costes et son fils Thierry, lance en France les cafés Corso.
Il implante à l'international les Cafés Marly et les Cafés Français.

Le nouveau concept de restauration baptisé « Corso » est un mixte du bistrot parisien et du « caffè » italien. - Photo Davide Leggio
Le nouveau concept de restauration baptisé « Corso » est un mixte du bistrot parisien et du « caffè » italien. - Photo Davide Leggio

Chez les Costes, on connaissait Gilbert et Jean-Louis, qui ont beaucoup contribué à renouveler et à moderniser la restauration parisienne. Depuis 2008 et après vingt ans de vie commune, les deux frères aveyronnais se sont répartis les actifs pour continuer chacun de son côté. Depuis ce « Yalta » familial, Gilbert et son fils Thierry ont ouvert de nouvelles brasseries dans la capitale, tel le Café Français, dernier-né de la série installé en face de l'Opéra Bastille sur le modèle des Cafés Marly et Beaubourg. Toutes respectent un code ultrarodé : déco stylée, ambiance musicale branchée, carte courte mais bien exécutée et réalisée sur place.

Avec aujourd'hui une douzaine d'établissements coiffés par le groupe Beaumarly, la branche aînée des Costes pèse quelque 70 millions d'euros de chiffre d'affaires et cherche à grandir en se diversifiant. « Nous avons atteint une taille critique. Les bons emplacements sont rares pour un format de brasserie de 200 couverts et plus nécessitant la proximité d'une grande institution culturelle, susceptible d'attirer une clientèle aisée de touristes et CSP+ », explique Thierry Costes, formé à Dauphine au droit des affaires et à la gestion.

 
 

Abu Dhabi, Dubaï et Singapour

Propriétaire aussi de Thoumieux, l'institution du 7e arrondissement, Beaumarly développe ainsi un nouveau concept de restauration sous l'enseigne Corso, appelée à se développer en franchise. Croisement de bistrot parisien (pour les horaires) et de « caffè » italien, Corso propose « des grands classiques, pizza, escalope milanaise, pâtes cuisson minute… », détaille le dirigeant de trente-huit ans.

Quatre ont déjà ouvert dans Paris, aux Galeries Lafayette, avenue Kléber, Quai de Seine, avenue Trudaine et bientôt à la Grande Bibliothèque près du complexe de cinémas MK2. Les prochains sont prévus à Rouen et à Chartres. « Corso est aussi bien adapté aux centres-villes qu'aux zones périphériques », relève encore Thierry Costes, qui évalue son potentiel à une dizaine en cinq ans. Le groupe familial a aussi l'intention de décliner dans l'est de la capitale le concept de l'Hôtel Amour, dont un premier établissement est implanté dans le 9e arrondissement.

Quant aux néobrasseries qui ont fait son succès à Paris, quand nombres de bistrots ont baissé le rideau, Beaumarly va maintenant les décliner à l'international sous licence. Un Café Marly ouvrira ainsi début 2016 dans le périmètre du futur Louvre d'Abu Dhabi. Egalement au programme, la création de deux Cafés Français à Dubaï et Singapour.

Valérie Leboucq
 
 

 

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