Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Louisa Hanoune, une trotskiste à la présidentielle algérienne
Louisa Hanoune le 27 mars à Blida. (Photo Louafi Larbi. Reuters)
Elle est la seule femme en lice pour la présidentielle algérienne du 17 avril. Louisa Hanoune, 60 ans, députée trotskiste depuis 1997, jouit d’une grande popularité dans la société algérienne. «J’ai les mains propres, je n’ai pas réprimé, je n’ai pas bradé les entreprises, je n’ai pas opprimé les femmes», lance cette militante féministe lors de ses meetings. Elle a pour cibles les multinationales, la «main étrangère», mais aussi Ali Benflis, autre candidat à la présidence. Elle admire Abdelaziz Bouteflika, le président sortant. Le Parti des travailleurs est devenu l’une des principales formations à l’Assemblée, grâce notamment au caractère de celle qu’on qualifie de «Chávez algérien». Elle répond en se comparant à l’ex-président vénézuélien : «Je ferai mieux que lui ; il a eu le courage de sortir son pays de l’emprise du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale mais il n’a pas annulé la dette.» Elle prône la création d’un impôt sur la fortune, la suspension de l’accord d’association avec l’Union européenne et du processus d’adhésion à l’OMC, ainsi que le retrait de la Zone arabe de libre-échange.