Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Par
laura
VANEL-COYTTE
Catégories : A voir, CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des expositions, Des musées, J'ai aimé, J'ai lu, La télévision, Le Petit Palais(Paris 8e), Paris(75,Ile de France):vécu,études
La Galerie France 5
Paris Belle Époque
Documentaire
Vue de l'esplanade des Invalides, qui fut reliée aux Champs-Elysées par le pont Alexandre-III à l'occasion de l'exposition universelle de 1900.
© Musée Albert-Kahn - Département des Hauts-de-Seine
Depuis le Petit Palais, qui accueille à partir du 2 avril jusqu’au 17 août l’exposition « Paris 1900, la ville spectacle », Laurence Piquet propose la diffusion d’un film qui permet de redécouvrir le Paris de la Belle Epoque et ses artistes de l’Art nouveau.
Plus de 50 millions de visiteurs venus du monde entier, des innovations technologiques en pagaille, une exubérance insouciante : l’exposition universelle de 1900 symbolise l’entrée dans le nouveau siècle et offre une vitrine à tous les artistes qui défendent l’émergence d’un art véritablement nouveau. « La ville était entièrement illuminée à l’électricité, explique Caroline Mathieu, conservateur général au musée d’Orsay, et l’exposition rutilait de tous ses feux. Paris méritait absolument son titre de Ville lumière. » La fée électricité n’est pas la seule vedette de l’exposition : le trottoir roulant à deux vitesses pour la parcourir et les dernières créations architecturales, comme le pont Alexandre-III, le Grand et le Petit Palais, construits selon des techniques d’avant-garde, symbolisent le progrès. Mais, pour les créateurs du nouveau siècle, ils ne sont que « pastiches du passé », donc un « art mort ».
L’Art nouveau est un « art vivant », qui arrive par le métro, dont la première ligne est inaugurée pour l’exposition. Le président de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris a fait appel au jeune architecte Hector Guimard pour concevoir les entrées des bouches de métro. Inspiré par le Belge Victor Horta, chef de file de l’Art nouveau, Guimard s’impose alors comme la figure à part d’un mouvement qui se caractérise par son style joyeux, sensuel et coloré, s’inspirant de la nature, avec des motifs végétaux et féminins. « L’Art nouveau, selon Christophe Leribault, directeur du Petit Palais, vise à être un art total qui couvre toutes les techniques. » Il incarnera une décennie de liberté, où des architectes réinventent leur art et où des artistes comme René Lalique ou Emile Gallé révolutionnent la bijouterie et la décoration. Mais « la radicalité de leur démarche s’est retournée contre eux, rappelle Pascal Ory, professeur d’histoire à la Sorbonne. Parce qu’ils étaient tellement à la mode en 1900 qu’ils n’étaient plus à la mode en 1910 ». La guerre de 14-18, surtout, bouleverse cette période qui, idéalisée par contraste, va devenir la « Belle Epoque ».
Plus de 50 millions de visiteurs venus du monde entier, des innovations technologiques en pagaille, une exubérance insouciante : l’exposition universelle de 1900 symbolise l’entrée dans le nouveau siècle et offre une vitrine à tous les artistes qui défendent l’émergence d’un art véritablement nouveau. « La ville était entièrement illuminée à l’électricité, explique Caroline Mathieu, conservateur général au musée d’Orsay, et l’exposition rutilait de tous ses feux. Paris méritait absolument son titre de Ville lumière. » La fée électricité n’est pas la seule vedette de l’exposition : le trottoir roulant à deux vitesses pour la parcourir et les dernières créations architecturales, comme le pont Alexandre-III, le Grand et le Petit Palais, construits selon des techniques d’avant-garde, symbolisent le progrès. Mais, pour les créateurs du nouveau siècle, ils ne sont que « pastiches du passé », donc un « art mort ».
L’Art nouveau est un « art vivant », qui arrive par le métro, dont la première ligne est inaugurée pour l’exposition. Le président de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris a fait appel au jeune architecte Hector Guimard pour concevoir les entrées des bouches de métro. Inspiré par le Belge Victor Horta, chef de file de l’Art nouveau, Guimard s’impose alors comme la figure à part d’un mouvement qui se caractérise par son style joyeux, sensuel et coloré, s’inspirant de la nature, avec des motifs végétaux et féminins. « L’Art nouveau, selon Christophe Leribault, directeur du Petit Palais, vise à être un art total qui couvre toutes les techniques. » Il incarnera une décennie de liberté, où des architectes réinventent leur art et où des artistes comme René Lalique ou Emile Gallé révolutionnent la bijouterie et la décoration. Mais « la radicalité de leur démarche s’est retournée contre eux, rappelle Pascal Ory, professeur d’histoire à la Sorbonne. Parce qu’ils étaient tellement à la mode en 1900 qu’ils n’étaient plus à la mode en 1910 ». La guerre de 14-18, surtout, bouleverse cette période qui, idéalisée par contraste, va devenir la « Belle Epoque ».
Anne-Laure Fournier
Documentaire
Durée 52’
Auteurs Emmanuel Thiébaut et Guy Zilberstein
Réalisation Raynal Pellicer
Production Cinétévé, avec la participation de France Télévisions
Année 2014
Durée 52’
Auteurs Emmanuel Thiébaut et Guy Zilberstein
Réalisation Raynal Pellicer
Production Cinétévé, avec la participation de France Télévisions
Année 2014