Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
La Tefaf toujours au top
Hercule et l’hydre, fragment de marbre, d’après un modèle de Jean de Bologne, Florence, fin du XVIe siècle, H. 55 cm, Lopez de Aragon, Madrid.
Célébré comme le temple de l’art ancien, la Tefaf de Maastricht accueille de nouveaux exposants français et confirme son intérêt pour le design.
Qu'est-ce que la Tefaf ? La plus grande foire d'art ancien au monde ? Un test pour le marché mondial ? L'endroit où il faut être lorsque l'on est un marchand reconnu ? Tout cela bien sûr, et plus encore, s'enthousiasme Nicolas Kugel : « La Tefaf est un concentré de savoir, une somme de culture. Chaque marchand est une bible vivante ». C'est aussi à cette foire de Maastricht que les conservateurs venus de tous les pays du monde, et notamment des États-Unis, échangent leur expérience avec celle des exposants. Dans cette ruche, près de trois cents marchands internationaux proposent plus de trente mille trésors. En tête, les Anglais avec soixante-dix exposants, suivis par une cinquantaine de Néerlandais. Les Allemands tiennent la troisième place avec une quarantaine de participants. La trentaine de Français arrive quatrième au classement. Du côté des spécialités, les « antiques », c'est-à-dire l'Antiquité, les objets d'art et la peinture ancienne, point d'orgue de la foire, sont défendus par la moitié des exposants. Mais la majorité des galeries françaises exposent des oeuvres modernes ou contemporaines, comme les galeries L'Arc en Seine, Applicat-Prazan, Berès, Brame et Lorenceau, Downtown, Hopkins ou Patrice Trigano. Puis viennent les galeries de tableaux anciens, et cinq seulement spécialisées dans les « antiques ». On salue cette année l'arrivée de cinq nouveaux Français, telle la galerie Talabardon & Gautier. Les Mathivet exposent pour la première fois dans la section Showcase, réservée à six nouvelles et souvent jeunes galeries : « Nous sommes très fiers d'être ici, où nous exposons de l'Art Déco classique », se réjouit Céline Mathivet. Arrivée, encore, du duo Aveline & Quénetain, ce dernier ayant fait son entrée dans le secteur Showcase l'an dernier, tout comme la galerie Kervorkian. Retour aussi de la galerie Chevalier, absente depuis dix ans. Ajoutez à tout cela une exposition de trente-cinq dessins prêtés par la Collection nationale d'art graphique de Munich et un symposium sur le design du XXe siècle. Même si les organisateurs ont pour l'instant renoncé à la déclinaison pékinoise de la Tefaf, concoctée en association avec Sotheby's, la foire de Maastricht n'a pas fini d'éblouir.
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