Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai fini hier de lire:Hubert Robert / Fage Editions - Musée de Valence
" Embarcadère pour le musée de Valence ". Comme elle fut courageuse, Hélène Moulin-Stanislas, pendant toutes les années, où le musée de Valence fut en rénovation. Je me souviens d’une visite, avant cette épreuve, pendant laquelle, elle me promena dans les salles du musée, me décrivant avec passion le don de Julien-Victor Veyrenc, quelques mois avant sa mort, en 1836. Hélène Moulin-Stanislas me disait déjà, qu’avec celle de l’Ermitage à Saint-Petersbourg, cette collection était la plus importante d’Europe. Hubert Robert (1733-1808), peintre des ruines de la Rome Antique, comme Piranèse qui fut son contemporain, fut celui des prisons fantasmatiques, comme Fleury Richard, lui aussi actif dans une partie de la même période, fut celui des couvents et des églises dévastées. Mais, dans ce fabuleux don ne figure pas que des vestiges romains, nous voyons aussi des images riches de sérénité, comme les lavandières à Charenton, la pêche au pied d’un palais, le coup de vent (annonciateur des souvenirs de Mortefontaine de Corot), l’oiseau apprivoisé, l’escalier dans un parc, le pâtre et les nymphes, etc. L’apprentissage de la prière, nous dit beaucoup du rôle de la religion dans la société française, comme la Scène funéraire dans une église. Lorsqu’il peignait, Hubert Robert voulait nous dire une certaine indolence de l’époque, comme dans le Jeu de la bascule sous la porte ou l’abreuvoir dans les ruines, où il est plus proche de l’univers de Watteau et de ses jeux de l’amour, et surtout celui de son grand ami Jean-Honoré Fragonard avec qui il allait sur le motif en Italie. Un fonds qui mérite votre visite, dans un univers rénové par la compétence de l’atelier de Jean-Paul Philippon. Broché. 238 p. Format : 24 x 28,5 cm. 32 €. www.museedevalence.fr – www.fage-editions.com
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