Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Séoul : capitale de l'Orient extrême
EN IMAGES - Intense, high-tech et branchée, la mégapole sud-coréenne fait sa métamorphose et devient la nouvelle destination tendance en Asie. Un avant-goût du futur...
C'est le carrefour du temps séoulite. Postez-vous sur le croisement névralgique de Gwanghwamun, et observez la foule traverser au pas de charge des avenues historiques larges comme des autoroutes. Vous verrez des office girls élégantes cavalcader sur des talons aiguilles vertigineux, le doigt sur le smartphone, des salarymen en costume impeccable, exhibant leur gobelet de café Starbucks, des prêcheurs protestants ânonnant l'Evangile dans un porte-voix, des enfants échappant à la chaleur moite en se lançant dans des jets d'eau. Et peut-être un touriste occidental perdu dans cette masse de l'Orient extrême. Tout ce petit monde empressé court pour devancer le compte à rebours implacable fixé par le feu vert lumineux. Au loin, sous un ciel bleu intense, les montagnes escarpées se détachent au-dessus du palais royal de Gyeongbokgung, couronnant le «couloir des étoiles», cet axe géomancien qui a donné sa colonne vertébrale à l'immense capitale. A droite, des immeubles d'acier et de verre montent le long des grues toujours en mouvement. L'énergie tellurique des anciens électrise toujours les habitants du Séoul du XXIe siècle. «Palli-palli»est le mot d'ordre de cette mégapole de plus de 15 millions d'habitants qui s'ouvre enfin au monde. «Vite-vite»: un mantra à l'origine du miracle économique de l'immense fleuve Han, qui traverse la capitale. Cette croissance frénétique a hissé en un temps record à la quinzième place mondiale une économie qui, en 1950, était aussi pauvre que le Soudan. Et elle autorise enfin aujourd'hui les Séouliens à apprendre à vivre.
On ne vient pas ici pour admirer des lignes architecturales vertigineuses, comme à Hongkong, ou goûter la quiétude mystérieuse des temples bouddhistes chargés d'encens de Pagan ou de Bangkok. Les visiteurs débarquent à Séoul pour s'abreuver de l'énergie insatiable d'une capitale aimantée par le futur et qui vit chaque journée comme une dernière chance. La capitale du pays du Matin calme est la dernière frontière de l' Asie émergente pour les voyageurs en quête d'Orient et d'exotisme avant-gardiste. «Elle a rejoint le club des mégapoles asiatiques qu'il faut avoir visitées, telles Shanghaï, Hongkong ou Singapour», explique Frédéric Boulin, le patron du Park Hyatt, qui reçoit un nombre croissant de voyageurs de la région ou d'Europe s'offrant une escapade dans la capitale tendance du moment.
Le Dongdaemun Design Plaza (DDP) réalisé par l'architecte Zaha Hadid a été inauguré en mars dernier. Une structure futuriste qui suscite beaucoup de réactions. Crédits photo : Stephan Gladieu
Symbole de ces nouvelles ambitions, l'improbable ovni de l'architecte star Zaha Hadid qui vient de se crasher dans le quartier historique de Dongdaemun. Incongrue, la carapace aux écailles argentées du Dongdaemun Design Plaza (DDP) s'épanche sur la ville, telle une balle de caoutchouc futuriste. En arrivant de la vieille porte de l'Est, l'immense bâtiment polymorphe s'arrondit pour inviter le visiteur dans son ventre blanc minimaliste. A l'intérieur, des boyaux immaculés descendent en pente douce vers un cocon souterrain, écrin design pour salles d'exposition. Un labyrinthe de 86 000 mètres carrés où l'on se perd, selon le souhait de l'architecte irako-britannique. Depuis son inauguration en mars dernier, le DDP déclenche la controverse à Séoul. Bijou d'architecture contemporaine qui place enfin la mégapole sud-coréenne sur la carte de la mondialisation pour ses promoteurs, gadget coûteux et sans contenu à 450 millions de dollars pour les nombreux détracteurs. «C'est un vaisseau spatial venu d'ailleurs. A nous de l'embrasser et de le faire nôtre. A l'avenir, cela peut devenir la tour Eiffel de Séoul», juge, beau joueur, Han S. Seung, architecte qui avait présenté un projet concurrent ancré dans l'histoire séculaire de la capitale, traversé par ses remparts.
Ecartelée par son passé, la Corée du Sud penche toujours vers l'avenir. Il semble loin le temps où la capitale ressemblait à une forteresse stakhanoviste, repliée sur son béton et ses traditions. «En débarquant de Paris, dans les années 90, c'était infernal, on ne pouvait pas se promener, la ville écrasait le piéton», se rappelle Benjamin Joinau, auteur de Séoul, l'invention d'une cité aux Editions Autrement (2006). Car Séoul donne désormais le ton en Asie en matière de tendances, surfant sur les prouesses high-tech de Samsung comme sur le succès de la Hallyu, la vague de propagation culturelle coréenne. Bien avant le triomphe planétaire de Gangnam Style du chanteur Psy, les stars de la K-pop et les actrices du pays ont conquis la Chine et l'ensemble de la région. Sur les trottoirs, touristes chinois ou thaïs font des selfies sur les sites de tournage des feuilletons coréens qui font pleurer l'Asie entière, et les fans français de cinéma débarquent avec les images du Old Boy de Park Chan-wook plein la tête, comme on arrive dans un Scorsese à Manhattan.
Cette extension de l'Université Ewha, réalisée par l'archictecte français, Dominique Perrault a été inaugurée en 2007. Ce lieu fait le lien avec l'entrée qui donne sur la ville et l'ensemble du campus. Crédits photo : Stephan Gladieu
En 2013, Séoul a franchi pour la première fois la barre des 10 millions de visiteurs, soit le double par rapport à 2008! «Nous sommes les trendsetters de l'Asie. Les Asiatiques adorent notre look, notre style», explique Sunkyung Kim, qui dirige le restaurant O'Neul, lieu de rendez-vous élégant de l'establishment. Les grandes marques de luxe françaises ont bien compris cette nouvelle attraction, comme Christian Dior qui ouvrira cette année un flagship store sur Cheongdam, l'avenue Montaigne locale, pour mieux rayonner sur toute l'Asie émergente. De Jakarta à Pékin et maintenant Paris, la Coréenne incarne le glamour asiatique. Et Séoul est son territoire, offrant un gigantesque défilé de mode à ciel ouvert, fruit d'une société obsédée par l'apparence, où le scalpel est monnaie courante. Sur le trottoir de la rue Garosugil, les fashionistas haut perchées sur leurs stilettos lèchent les vitrines en se jaugeant du coin de l'œil, entourées de prétendants tirés à quatre épingles. «C'est le Soho de Séoul. J'y habite pour rester en contact avec les dernières tendances, qui changent si vite», explique Sunkyung Kim. D'où vient ce perpétuel mouvement?
«Etre un pays en guerre nous procure une énergie», juge Han S. Seung. Toujours techniquement confrontée à sa rivale du Nord, la capitale du Sud, dévastée par la guerre de Corée (1950-1953), vit encore à la merci des milliers de pièces d'artillerie du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, postées à seulement 40 kilomètres du centre, le long des miradors de la frontière la plus militarisée du monde… En 5 000 ans d'histoire, les Coréens ont appris à toujours être sur le qui-vive pour parer l'attaque de l'assaillant. Cette leçon, puisée dans les invasions féroces venues de Chine, de Mongolie, puis dans l'implacable colonisation japonaise (1910-1945), pousse les Séouliens à toujours adopter les dernières avancées technologiques pour mieux défaire l'ennemi. «Nous sommes une société ultracompétitive. Dès que nous repérons une nouveauté qui peut nous offrir un plus par rapport à notre voisin, nous l'adoptons», décrypte Fiona Bae, consultante en communication. A l'image de Samsung, qui a défait la suprématie d'Apple en quelques années avec sa réplique de l'iPhone.
Le musée Horim dont l'architecture particulière a été dessiné par Yoo Tae-yong conserve des trésors de l'antiquité coréenne. Crédits photo : STEPHAN GLADIEU
À Séoul, le haut débit coule comme l'eau du robinet, on paye son taxi comme son métro en effleurant une borne tactile, on envoie des mails sur des colonnes digitales plantées sur les trottoirs grouillants de Gangnam. Dans le quartier chic de Dosan Park, on peut même surfer sur la toile en pianotant sur la devanture d'une boutique de luxe. Un procédé révolutionnaire développé par la start-up locale Vinyl, qui part à la conquête des vitrines de Paris. Toujours«Palli-palli». Sans cesse, de nouveaux villages naissent, se «gentryfient», meurent ou se réinventent. Comme Itaewon, qui fut longtemps un coupe-gorge sulfureux réservé au GIs de la base américaine voisine et aux filles de mauvaise vie. Depuis trois ans, les lounge bars, tel le Glam, y poussent comme des champignons, attirant une jeunesse bourgeoise propre sur elle de Gangnam, le quartier cossu du «sud de la rivière». Au bout de l'avenue, le district assoupi d'Hangangjin - s'y cache la villa du tout-puissant patron de Samsung - s'est réveillé pour se muer en Omotesando bis, les Champs-Elysées raffinés de Tokyo. Jusqu'où ira cette constante métamorphose, alors que la croissance économique atterrit en dessous des 3 % et que le vieillissement de la population menace? «Nous avons le sang chaud. Nos émotions montent très haut avant de redescendre très bas. Cela vient de nos racines chamanistes», explique Han S. Seung. Car sous la gangue rigide du néoconfucianisme, imposé cinq siècles durant par la dynastie Joseon (1392-1910), perce encore le feu des esprits.
Sur les flancs escarpés du mont Namsan, surmonté d'une tour de télévision devenue le symbole de la ville, ou celles du mont Inwangsan, on entend encore les psalmodies initiatiques, près des sources d'eau vive. «Séoul a été choisie comme capitale pour la beauté de ses montagnes et de sa rivière. Aucune mégapole de plus de 10 millions d'habitants n'a autant de sommets escarpés en plein centre», rappelle Han S. Seung. Aujourd'hui, le quartier de Bukchon, dernier îlot préservé de hanoks - maisons traditionnelles -, se blottit toujours contre le palais présidentiel, adossé à la montagne du Nord en surplomb de la rivière. Un point névralgique, défini comme tel par les maîtres de la géomancie, où les patrons des grands groupes aiment toujours posséder un pied-à-terre pour capter ses énergies positives.
La capitale coréenne est une ville en ébulilition. C'est une ville où l'on ne s'ennuie jamais. Crédits photo : Stephan Gladieu
La beauté de Séoul est là dans ces sommets à portée de métro, que les Coréens partent escalader, harnachés comme pour conquérir l'Everest, avant de finir la journée dans l'un des multiples bains publics, havre de chaleur et de repos. Là, nus comme des vers, les adjossis, ou «hommes mariés», oublient un instant la pression imposée par les obligations sociales et familiales. En silence, dans les bains brûlants, ils méditent les yeux fermés ou s'effondrent sur le plancher de bois chaleureux. Un moment de répit, avant de repartir au combat.«Séoul est le secret le mieux gardé de l'Asie. Dans quelle capitale au monde peut-on faire un pique-nique les pieds dans un torrent à cinq minutes d'un métro du centre-ville, puis aller trinquer jusqu'au bout de la nuit dans le même quartier?»interroge Benjamin Joinau. Car cette mégapole ne dort jamais. Chaque nuit, les Séouliens sommeillent une heure de moins que la moyenne de l'OCDE.«Les Coréens estiment que dormir est une perte de temps», résume Ji Hyun Lee, psychiatre à la clinique du sommeil. A chaque coin de rue, des supérettes restent ouvertes 24 heures sur 24, des barbecues attirent des grappes d'hommes bruyants, avalant leur kalbi grillé sur des charbons rougeoyants. Après avoir descendu plusieurs bouteilles de soju, la redoutable liqueur nationale, et fait tomber la cravate, ils s'engouffrent en titubant dans des norebangs, ces salles de karaoké en sous-sol où les attendent des entraîneuses aguicheuses. A minuit, à l'heure où Tokyo la sage se couche avec le dernier métro, Séoul commence une nouvelle vie, sillonnée de taxis toujours abordables.
Le quartier de Karosu-Gil est le lieu de rendez-vous de la jeunesse branchée de Séoul. Cette jeune génération souhaite prendre le temps de vivre. Crédits photo : Stephan Gladieu
Mais dans les nouveaux quartiers à la mode de Kyongidan ou Sinsa, la jeune génération fixe ses règles, conviviales et sophistiquées: les micro-brasseries artisanales et les bars à makgeolli bio, cet alcool acidulé aux faux airs de lait de brebis, ont envahi la rue. On y trouve même une jeune fleuriste vendant roses et gin tonics. Dans le quartier huppé de Hannamdong, les bars à whisky à 30 euros le verre et à la lumière tamisée rappelant Ginza - un quartier chic de Tokyo - ne désemplissent pas. «Aujourd'hui, les Coréens sont plus ouverts d'esprit, ils ont voyagé, se sont éduqués au monde», explique Christine Lee, chef au Second Kitchen, le restaurant branché du moment. Après avoir passé dix ans à San Francisco, Sydney et Shanghaï, la jeune femme n'a pas reconnu son pays ermite qui se ferma au monde pendant des siècles sous la dynastie Joseon, cultivant une méfiance atavique envers l'étranger. «J'ai l'impression d'être à New York!» s'enthousiasme une jeune convive installée dans la salle design, suplombée d'une immense lucarne, semblant sortie du Tribeca new-yorkais. Ici défilent les célébrités et la jeunesse dans le vent. «Pour connaître les dernières tendances, il me suffit de regarder mes clientes», explique, en riant, Christine Lee.
Séoul est devenu un poste avancé de la modernité. «C'est une ville sur la ligne de crête», juge Benjamin Joinau. Prise en étau entre son désir de croissance économique, de reconnaissance internationale, et l'envie des jeunes générations de prendre le temps de vivre, elle tâtonne et incarne les désirs contradictoires de nos sociétés développées. Une métamorphose perpétuelle qui transforme cet angle mort de l'Asie en nouvel aimant pour voyageurs assoiffés de futur.
Le carnet de voyage
Séoul est une ville qui ne dort jamais. A la tombée de la nuit, des milliers de points s'allument jusqu'au petit matin. Crédits photo : Stephan Gladieu
Utile
L'Office du tourisme coréen met à disposition ses informations en français sur son site (www.visitkorea.or.kr). Meilleure saison: d'avril à juin et de mi-septembre à fin novembre. Décalage horaire: + 8 h en hiver et + 7 h en été. Monnaie: le won (KRW). 1 € = 14 209 KRW.
Y aller
A 11 h de vol de Paris, le futuriste aéroport international d'Incheon, élu le meilleur du monde, est la porte d'entrée de la Corée du Sud. Asiana Airlines (www.flyasiana.com) propose quatre liaisons par semaine au départ de Roissy. Environ 1 200 € l'aller-retour. Des bus limousines relient les quartiers du centre (7 €) en une heure. En train rapide, la gare centrale est à 45 min de l'aéroport.
Organiser votre voyage
Asia (01.44.41.50.10 ; www.asia.fr). Le spécialiste du voyage en Corée propose une escapade trendy de 5 jours/4 nuits à Séoul à partir de 2 291 €. Prix au départ de Paris en classe économique sur Asiana Airlines, incluant l'hébergement en chambre double avec petit déjeuner au Park Hyatt Séoul et les transferts privés.
La suite diplomatique du Park Hyatt. Crédits photo : Stephan Gladieu
Notre sélection d'hôtels
Un havre de paix design sur les toits du quartier de Gangnam: Le Park Hyatt, 606, Teheran-ro, Gangnam-gu (00.82.2.2016.1234 ; www.seoul.park.hyatt.com). Situé au cœur du quartier des affaires, un élégant cocon pour reprendre des forces après une journée de découverte. Parois de granit, bois chaleureux et baies vitrées immenses en balcon sur le cœur de la mégapole. Pour l'un des meilleurs brunchs de la ville, descendez au Cornerstone, table prisée des expatriés pour son décor raffiné et la fraîcheur des produits. Au soleil couchant, rendez-vous au bar «aérien» du 24e étage pour siroter une coupe avec, en premier plan, la piscine à débordement où se reflètent les gratte-ciel. Tard dans la nuit, le Timber House vous attend pour un whisky ou un cocktail maison, dans une ambiance feutrée et jazzy. A partir de 350 € la nuit. Si vous préférez une localisation plus centrale: le Grand Hyatt, 322 Sowol-ro, Yongsan-gu (00.82.2.797.1234 ; www.seoul.grand.hyatt.com) . Perché au-dessus du quartier nocturne d'Itaewon, c'est une institution révérée par les présidents américains, comme par la bonne société séoulite, qui vient s'encanailler à son bar, le J.J. Mahoney's. Tendance boutique hôtel, optez pour La Casa, 527-2 Sinsa-dong, Gangnam-Gu(00.82.2.546.0088 ;www.hotellacasa.kr ) au cœur du quartier des fashionistas de Garosugil.
Bonnes tables
Le barbecue coréen, à chaque coin de rue, prend une autre dimension à Séoul, par la convivialité et la fraîcheur des produits. Une étape indispensable, arrosée de soju. Mais, pour découvrir la variété et le raffinement insoupçonnés de cette cuisine ancestrale sur un mode contemporain, offrez-vous une soirée inoubliable au restaurant Congdu, 116-1 Deoksugung-gil, Jung-gu (00.82.2.722.7002) . Kimchi de trois ans d'âge (spécialité de légumes et piments fermentés), carpaccio de caviar, gambas de Dokdo à la vapeur. Menu à partir de 54 €. Autre délicieuse adresse, proche du quartier d'Itaewon, avec une jolie terrasse design: O'neul , 1-54 Dongbinggo-dong, Yongsan-gu (00.82.2.792.1054). En manque de cuisine occidentale, visitez Second Kitchen, 263-2 Hannam-dong, Yongsan-gu (00.82.2.794.7435 ; www.secondkitchen.co.kr), le rendez-vous de la jeunesse branchée au cœur d'Hannamdong.
Le café Blute. Crédits photo : Stephan Gladieu
Prendre un verre
Sur le flanc de la colline de Namsan, embrasser la vue depuis les remparts au couchant, en sirotant un grand bourgogne dans le cadre ultracontemporain de Naos Nova, 448-120 Huam-dong, Yongsan-gu(00.82.2.754.2202 ; www.naosnova.net). Plonger dans la fièvre nocturne d'Itaewon, au Glam Lounge, Hamilton Hotel Annex (00.82.2.796.6853), le lounge bar du moment, ou chez son voisin Globe Lounge, plus décontracté.
À ne pas manquer
Prendre un café en terrasse à Garosugil pour admirer le ballet des fashionistas faisant du lèche-vitrine, puis passer les tunnels en bas de la rue pour une promenade le long de l'immense fleuve Han, avec Namsan en toile de fond. D'un coup de taxi, filer au Galleria, à Apgujeong, pour une séance shopping dans le temple du luxe séoulite. Flâner ensuite dans le quartier chic de Rodéo et découvrir une des boutiques tendance du moment, le Boon The Shop (www.boontheshop.com). Enfin, mettre le cap au nord pour visiter, au cœur du quartier traditionnel de Bukchon, le nouveau Musée d'art moderne et contemporain (www.mmca.go.kr).
Le bémol
Les distances à Séoul sont immenses, donc choisissez bien votre itinéraire avant de vous lancer. Compter 45 minutes pour se rendre du nord au sud, sans embouteillage. Heureusement, le métro est excellent et les taxis très abordables.
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