Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Nous avons aimé cet après-midi:le canal de Givors
Prévu à l'origine pour joindre la Loire au Rhône, le canal de Givors est parfois appelé "canal des Deux-Mers" comme le canal du Midi
Une ancienne écluse du canal de Givors, vers Tartaras
Bassin versant Type de voie d'eau Relie Origine physique et administrative Origine physique réellement naviguée Extrémité physique et administrative Sens conventionnel de descente longueur Nombre d'écluses Gabarit |
Structure administrative de rattachement Statut actuel Raisons de sa construction Compagnie concessionnaire ayant permis sa création puis son exploitation Personnalités importantes ayant contribué à sa construction Préfiguration Conception Commencé en Mis en service de Rive-de-Gier à Givors en Mis sous séquestre Mis en service de Grand-Croix à Rive-de-Gier en Loué à la Compagnie des Mines de la Loire Racheté par l'Etat en |
Cette carte postale ancienne très connue montre le canal à l'amont de la mairie actuelle de Rive-de-Gier, ancien siège de la Compagnie du Canal de Givors, et depuis celle-ci. De gauche à droite : le quartier sud de la ville, en rive droite du Gier, un square, le canal, et le quartier nord de la ville. Nous pouvons trouver le même genre de paysage sur les canaux britanniques qui s'incustent très intimement dans le tissu urbain. De nos jours, à ces emplacements respectifs, on trouve : la quartier sud qui n'a pas bougé, un boulevard sous lequel passe le Gier busé, un parking, la rue du canal, et le quartier nord qui n'a guère changé. L'eau et la verdure ont disparu, le bitume règne en maitre. (Passer le pointeur sur l'image pour faire apparaitre les légendes.)
Plan rapproché de l'écluse, tiré de la vue précédente.Le pont du canal est toujours là, ainsi que la maison qui le surplombe, qui est une pharmacie.
La même écluse reconstituée graphiquement
Vue prise en contre-champ de la grande vue précédente. Au fond, l'hôtel de ville, ancien siège de la Compagnie du Canal de Givors. Au premier plan l'écluse, suivie du square. À droite, le Gier. De nos jours, canal, écluse, square et Gier ont disparu au profit du bitume et du béton.
Toujours à Rive-de-Gier, et dans le prolongement amont du canal, un pont-levis aujourd'hui disparu, comme le canal. On le devine au loin dans la photo du haut, grâce à la grande maison et son store clair.
Le même pont-levis vu de l'autre côté. Au loin on reconnait l'hôtel de ville, ancien siège de la compagnie du canal. Cette photo est l'exact contre-champ de la grande vue au-dessus, prise depuis l'hôtel de ville vers l'amont. De nos jours, excepté les maisons, rien de tout cela ne subsiste : le canal a disparu et le Gier passe, busé, sous un boulevard. Le beau pont aux arches en anse de panier n'a évidemment pas été épargné par ce massacre.
Une vue très semblable à la précédente, qui montre bien la façon dont le canal s'incrustait dans le tissu urbain en passant au pied-même des maisons, entre elles et le Gier dont il n'est séparé que par une digue. Ce type de paysage urbain est assez courant en Grande-Bretagne mais a complètement disparu en France avec le passage au gabarit Freycinet qui ne peut se contenter d'une emprise aussi réduite.
Du bassin de Rive-de-Gier, le canal commençait sa descente en passant au pied de l'église Saint-Jean-Baptiste. Ici, aujourd'hui : une avenue.
Le bassin de Rive-de-Gier, dominé par l'hôtel de ville, à l'origine siège de la compagnie du canal. Celui-ci passait sous l'édifice, au milieu , par une arche, pour monter vers la Grand-Croix.
Ce grand bassin servait fréquemment pour des joutes nautiques
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Ouvrages et vestiges remarquables Système alimentaire Voies d'eau adjacentes : Principales villes traversées : Départements concernés : Origine du nom de la rivière Gier
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Remarques
Dans les années 1970, l'autoroute A 47 est passée sur ce qu'il en restait, n'en laissant que les méandres trop prononcés où l'on peut encore en voir des vestiges, comme à Tartaras où le site, qui comprend un tunnel et une écluse double, a été remis en valeur pour la sauvegarde du patrimoine. Signalons au passage que Tartaras est le village natal d'un académicien du XVIIIe siècle qui s'est beaucoup intéressé aux canaux : l'abbé Charles Bossut. (Retour au texte) |
Deux vues rares du canal à Saint-Romain-en-Gier. Sur celle du bas, on devine l'écluse à l'arrière-plan.
Le canal à Givors. Aujourd'hui c'est l'autoroute A 47.
L'écluse amont de Givors
La même quelque temps plus tard : le chemin de fer s'est installé, les riverains empiètent de plus en plus sur le plateau de l'écluse, il n'y a déjà plus de trafic.
Le bassin de Givors peu avant sa disparition sous l'autoroute A47. L'écluse de sortie en Rhône est bien visible en bas de l'image, et elle est déjà dépourvue de portes. On voit également, à sa gauche, l'emplacement de l'écluse précédente orientée en diagonale vers l'aval du Rhône. Seule subsiste la grande maison d'administration du canal, devant l'écluse. Un beau gâchis...
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Le canal de Givors, dont il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges, était l'amorce d'un grand canal de la Loire au Rhône qui a été à deux doigts de se concrétiser plusieurs fois jusqu'à la seconde guerre mondiale. A l'origine, François Zacharie avait eu l'autorisation de ne le construire qu'entre Rive-de-Gier et Givors (15 km et 26 écluses). La compagnie qui l'exploita ensuite ne songea qu'à engranger des bénéfices à court terme au lieu de moderniser et surtout prolonger ce canal qui connaissait alors un trafic important. En 1843, menacée par la concurrence du chemin de fer des frères Seguin, la compagnie prolongea le canal de 5 km en amont, jusqu'à Grand-Croix, en pure perte. L'avidité de la compagnie, et la concurrence du rail entrainèrent la faillite du canal que l'Etat racheta en 1886, en lui donnant une seconde jeunesse. Mais c'était trop tard, et le gabarit-même du canal était obsolète. Au début du XXe siècle, plus aucun bateau n'y venait, et il était quasiment abandonné. (Retour au texte)
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Cette vue du Gier à Lorette laisse apparaitre discrètement l'écluse qui n'a jamais servi, sur la partie de Rive-de-Gier à Grand-Croix jamais utilisée, à la gauche de l'image.(Promener la souris sur l'image pour voir apparaître l'indication)
La même écluse de Lorette, de nos jours. Elle a servi d'entrepôt en la coiffant d'une sorte de tunnel.
Le dernier pont survivant du canal se trouve à la sortie de Givors, dans une propriété privée. Il est sur une ancienne écluse, dont on voit bien le bajoyer gauche, en contrebas du lieu-dit Charbonnières. (Photo Dane)
Derniers outrages...
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Le barrage de Couzon, qui aujourd'hui alimente Rive-de-Gier en eau potable, était conçu à l'origine comme réserve d'eau pour le canal. Il est l'exacte réplique, 120 ans plus tard et d'une taille plus modeste, du barrage de Saint-Ferréol qui alimente le canal du Midi (l'autre "canal des Deux-Mers", le vrai). Mais sur place, rien n'informe le public de cette prestigieuse parenté avec un ouvrage classé, rappelons-le, patrimoine mondial par l'Unesco. |
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Le barrage de Couzon est l'exacte réplique, en plus petit, de celui de Saint-Ferréol sur le canal du Midi. Mais sur place, rien ne valorise l'ouvrage, qui n'est même pas indiqué à partir de Rive-de-Gier (il faut prendre la direction de La Croix-en-Jarez, village-monastère qui vaut lui-même le détour comme faisant partie des Plus Beaux Villages de France.)
La digue de Couzon actuellement. On distingue nettement la plaque d'inauguration du barrage "commencé sous le règne de Louis XVI, parachevé sous celui de Louis XVIII par les propriétaires du canal de Givors".
L'imitation du canal du Midi se niche dans des détails inattendus, tel ce platane extraordianaire au pied de la digue de Couzon.
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Liens Paru en mars 2012, le PREMIER livre entièrement consacré au canal de Givors Une histoire intéressante du canal de Givors Un autre site intéressant sur le canal D'autres photos du canal sur ce forum photographique d'une amie stéphanoise |
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Le site de l'écluse double du Rocher Percé, à Tartaras, en décembre 2004
Début 2008, le site est en travaux pour recevoir un sentier d'interprétation du canal. Le même site aménagé, en novembre 2008. Mises à part quelques belles bourdes dans les commentaires sur les panneaux (1), il convient de saluer cet aménagement qui permet de faire revivre un site et son histoire.
Le site du Rocher Percé vu depuis l'écluse, en 1899, avant que l'espace entre le tunnel et le pont soit comblé de gravats pour rectifier la route. (Coll.E.Gaffard)
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Reconnaissance tardive
Le site de Tartaras figure désormais sur les tickets de bus de Saint-Etienne-Métropole.
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(1) par exemple, le barrage de Couzon y est mentionné comme étant le plus ancien barrage-poids de France, alors qu'il est la reproduction exacte mais réduite de celui de Saint-Ferréol (canal du Midi) qui lui est antérieur de plus d'un siècle ! On montre aussi, comme illustration d'une ciselande, une... ramberte ! (retour au texte) |
< http://projetbabel.org/fluvial/rica_givors-canal.htm
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