Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
La pyramide du Louvre frappée par la foudre de Claude Lévêque
L'artiste a produit une œuvre in situ pour habiter la pyramide.
Succédant aux sculptures de Loris Gréaud et Tony Cragg, puis à la flèche gothique torsadée de Wim Delvoye, c’est au tour de Claude Lévêque d’être invité par le musée du Louvre à produire une œuvre in situ pour habiter la pyramide.
L’artiste, installé à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a installé un éclair de néon rouge qui va illuminer pendant un an et demi la célèbre construction de verre dessinée par Ieoh Ming Pei. Elle sera complétée en 2015 par une exposition personnelle de l’artiste contemporain dans les fossés ancestraux du musée. Claude Levêque a donné à ses deux interventions un titre global: Sous le plus grand chapiteau du monde
Le tube de néon rouge, l’un des matériaux privilégiés de l’artiste, traverse la pyramide dans son axe (22 mètres de haut) comme un éclair foudroyant. Peu visible lorsque le soleil brille, il prend toute sa force et son incandescence entre chien et loup. Cet éclair rougeoyant est pour l’artiste l’interprétation d’un dessin enfantin: «Il y a quelques années, dit-il, j’avais demandé à des enfants, dans une école primaire où j’intervenais, de me dessiner à leur manière un éclair. J’ai choisi celui qui avait la plus belle dynamique.»
Issu des avant-gardes de la fin des années 70, Claude Levêque a une capacité incroyable à investir et métamorphoser avec une ou plusieurs formes, du son, de la lumière ou des objets, tout lieu mis à sa disposition. Il a été l’artiste invité du Pavillon français à la 53e Biennale de Venise, en 2009.