Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Fondation Hartung/Bergman
Figures incontournables de l’art moderne, acteurs marquants de l’abstraction, Hans Hartung (1904-1989) et Anna-Eva Bergman (1909-1987) ont traversé l’histoire du 20ème siècle et en ont bravé les drames. Dans les années soixante, ils font l’acquisition d’une oliveraie de deux hectares sur les hauteurs d’Antibes et y établissent, selon les plans de Hartung lui-même, leur villa et leurs ateliers. Ce lieu où ils ont vécu et travaillé jusqu’au terme de leur existence est aujourd’hui une fondation ouverte au public, conservant des fonds d’oeuvres et d’archives exceptionnels et un ensemble architectural remarquable, inscrit au patrimoine du 20ème siècle.
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http://www.fondationhartungbergman.fr/sitehhaeb/
Anna-Eva Bergman à la Galerie Jérôme Poggi
Organisée avec la Fondation Hartung-Bergman, la galerie Jérôme Poggi à Paris présente sa première exposition monographique d’Anna-Eva Bergman (1909-1987). Associant les critiques et historiennes de l’art Elisabeth Lebovici et Christine Lamothe, cette exposition se concentre sur les seules œuvres du tout début des années 1980.
Après avoir bénéficié de plusieurs expositions monographiques importantes de son vivant (Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 1977, le Musée Picasso à Antibes en 1986), Anna-Eva Bergman bénéficie d’un important regain d’intérêt depuis quelques années, manifeste par des institutions telles que le Musée national à Oslo, le Musée des beaux-arts de Bergen, le Musée Picasso d’Antibes et plusieurs institutions américaines.
Peintre norvégienne, mariée à Hans Hartung, Anna-Eva Bergman est née en 1909 à Stockholm et morte en 1987 à Grasse. Elle a poursuivi sa formation artistique aux Beaux-Arts d’Oslo, ensuite à Vienne et enfin à Paris. Pendant les années 40, Bergman cesse de peindre et se consacre au journalisme et à la philosophie. Elle revient à la peinture dans les années 50 avec une nouvelle approche plus abstraite. L’œuvre de Anna-Eva Bergman tend vers une expression simplifiée et dépouillée, où la ligne devient le « squelette indispensable de la peinture, » non pas en tant que contour d’une forme, mais en tant qu’expression d’un rythme.
Galerie Jérôme Poggi : www.galeriepoggi.com