Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Légère baisse pour Lagardère Publishing au 1er semestre
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Après un premier semestre 2013 dynamiséé par le phénomène Fifty Shades, les résultats du groupe pour le premier semestre 2014 sont conformes aux prévisions. Le marché du livre numérique est stable.
Le groupe Lagardère a publié ses résultats financiers pour le deuxième trimestre et le premier semestre 2014 ce jeudi 31 juillet, après la fermeture de la bourse.
Lagardère Publishing (Hachette Livre, Hachette Book Group, ....) a enregistré une baisse de 1,5% de son chiffre d’affaires (-1% en données comparables) entre le premier semestre 2013 et celui de cette année, pour s’établir à 903 millions d’euros. Cependant ce fléchissement a été contenu grâce aux bons résultats du deuxième trimestre (510 millions d’euros contre 498 millions d'euros au deuxième trimestre 2013).
L’après Fifty Shades
Cette baisse semestrielle avait été anticipée.
En France, l’activité a chuté de 9% au premier semestre. Mais, l’an dernier, le groupe profitait du phénomène Fifty Shades et des best-sellers de Grégoire Delacourt et Dan Brown.
Aux Etats-Unis, en revanche, l’activité est en hausse de 5,6% grâce notamment à l’intégration d’Hyperion et à la reprise en distribution de l’activité d’édition de Disney. Quelques titres ont également porté les ventes notamment ceux de Robert Galbraith (aka J.K. Rowling), Donna Tarrt, et deux livres transposés au cinéma (De sang et de larmes, Monuments Men).
Au Royaume Uni, l’activité progresse légèrement de 1,1%, notamment grâce à la dynamique du livre numérique (36% du CA., +5 points par rapport à 2013).
Enfin pour le marché hispanophone (Espagne et Amérique latine), la chute des ventes est notable : -6,7%. Lagardère impute cette dégradation aux retards dans la mise en place des réformes de programmes scolaires.
Le marché du livre numérique ne décolle pas
Selon le communiqué du groupe, le poids du livre numérique dans le chiffre d’affaires total se stabilise à 11,3%, comme il y a un an. La transition numérique ne s’est réalisée, pour l’instant, qu’en littérature générale et dans les pays anglo-saxons. Fait notable, aux Etats-Unis, le chiffre d’affaires des ouvrages grand public (Trade) numériques ne représente plus que 29% du total contre 34% fin juin 2013. Cette pause dans la croissance a été amorcée l’année dernière.
Pour le premier semestre, le Résultat opérationnel courant des sociétés intégrées (Résop) de Lagardère publishing est le seul qui baisse parmi les autres filiales de Lagardère. Il n’est que de 51 millions d’euros (contre 71 millions d’euros au premier semestre 2013). Cependant il représente 45% du Résop du groupe. « Cette évolution s’explique essentiellement par la baisse de la profitabilité des activités en France » explique le communiqué.
Relay en panne
Le groupe Lagardère a affiché un chiffre d’affaires en retrait sur l’ensemble du semestre (3,364 milliards d’euros, -1,2% par rapport au premier semestre 2013) mais un Résop en hausse de 8% (113 millions d’euros). La croissance au deuxième trimestre (+3,3% sur l’ensemble des filiales) a permis au groupe d’annoncer des résultats conformes aux prévisions.
Le chiffre d’affaires semestriel de la filiale Lagardère Services, qui comprend Relay et les distributeurs en aéroports et gares, est stable à données comparables (-0,1%), notamment à cause de l’arrêt des ventes de tabac en Hongrie. Dans l’ensemble la filiale connaît une forte croissance notamment pour les Duty Free, les boutiques d’aéroports et la restauration, qui compensent les problèmes de Relay : déclin de la presse et baisse des ventes de livres, grèves de train en juin, fermetures de magasins pour modernisation…
Pour le second semestre, Lagardère devrait connaître une croissance de son Résop variant de 0 à 5%
http://www.livreshebdo.fr/article/legere-baisse-pour-lagardere-publishing-au-1er-semestre