«Si notre pays connaît la stabilité, si sa croissance progresse, si sa compétitivité continue à croître, nous le devons à Erdogan», a déclaré M. Elvan à la presse.

«Si c'est le cas (que son nom soit donné à l'aéroport), il le mérite», a poursuivi le ministre, «tout ce que nous faisons ne sera pas suffisant pour le remercier de tous les efforts qu'il a accomplis ces dernières années».

Destiné à devenir l'un des plus grands au monde, le troisième aéroport d'Istanbul fait partie d'une série de grands projets d'infrastructure très ambitieux lancés par le chef du gouvernement, jugés «pharaoniques» par ses détracteurs.

Parmi eux figurent une ligne de train à grande vitesse entre Ankara et Istanbul, inaugurée le mois dernier, un tunnel ferroviaire sous le détroit du Bosphore ouvert en octobre 2013 ou un troisième pont sur le même Bosphore, en construction.

D'un montant de 30 milliards de dollars (22 milliards d'euros), le troisième aéroport doit être opérationnel à partir de 2018 et accueillir à terme 150 millions de passagers par an, ce qui en ferait un des plus importants au monde avec l'aéroport international Al Maktoum de Dubaï, inauguré en octobre 2012.

M. Erdogan, qui sera investi le 28 août pour une présidence de cinq ans qu'il souhaite renforcer, est régulièrement accusé par ses adversaires de dérive autoritaire.

http://www.lapresse.ca/international/europe/201408/13/01-4791473-turquie-le-3e-aeroport-geant-distanbul-pourrait-sappeler-erdogan.php