Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
25e Heure du livre Donna Leon en vedette américaine
Invitée d’honneur de la 25e Heure, l’Américaine reine du polar présente en avant-première la nouvelle enquête de Brunetti.
"Le Maine Libre" : Vous vivez à Venise depuis 30 ans. Qu’y a-t-il de plus vénitien en vous ?
Donna Leon : Considérer la ville comme un endroit normal où vivre. Ce qui signifie que tantôt j’oublie sa splendeur écrasante, tantôt je suis encore surprise de découvrir cette beauté dans une petite statue ou une inscription sur un mur.
Est-ce le contraste de la beauté avec la possibilité du crime qui vous a incitée à écrire des romans policiers ?
Venise est le seul endroit où j’ai vécu assez longtemps pour en parler de façon informée. Je connais sa géographie, je comprends sa langue et certains de ses usages, j’y ai beaucoup d’amis. Je ne peux pas dire que la ville a provoqué mon premier livre, car je l’ai écrit presque par accident, en réponse à une conversation. C’est très simplement le seul endroit où je me sens assez à l’aise pour écrire à son sujet.
Brunetti est le seul commissaire qui marche. Ses itinéraires reflètent-ils vos coins préférés ?
Comme la plupart des Vénitiens, Brunetti sait qu’il va plus vite à pieds. Il connaît les raccourcis de la ville. En fait, je situe souvent les scènes autour de la ville, ainsi ça m’oblige à me déplacer vers des lieux où je ne vais pas depuis des années.
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans "Le Maine Libre" de ce samedi 4 octobre. A lire aussi sur ordinateur, tablette et smartphone.
« L’inconnu du grand canal » (Calmann-Lévy). Rencontre au Café du Monde ce samedi à 16h15. Donna Leon est au stand de la librairie Doucet samedi et dimanche.