Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Venise: les clichés d'Irving Penn sublimés à la fondation Pinault
Un portrait de Colette par le photographe Irving Penn, présenté au Palazzo Grassi de Venise, le 13 avril 2014
afp.com/Giuseppe Cacace
La Fondation François Pinault a choisi une sélection d'exception des oeuvres d'Irving Penn pour le baptême photographique de sa gigantesque collection d'art, visible au Palazzo Grassi de Venise jusqu'au 6 janvier 2015.
"C'est la première fois que le Palazzo Grassi présente une exposition dédiée de manière exclusive à la photographie (...). C'est aussi la première fois qu'on lève le voile sur la collection photographique de la collection Pinault," se réjouit Martin Béthenod, directeur de la Fondation Pinault.
Pour l'occasion, les 130 clichés de l'exposition "Resonance" mettent en exergue la maîtrise technique de l'américain Irving Penn (1917-2009), photographe majeur du XXème siècle, connu pour ses images de mode, ses portraits et ses natures mortes.
"Penn est l'un des rares géants qui ont comme ça traversé le siècle (...). On voit à quel point les photographies de Penn sont travaillées, comme pouvaient l'être des peintures ou des sculptures classiques", estime Martin Béthenod.
Pablo Picasso, Truman Capote, Marcel Duchamp... Les célèbres clichés que Penn fit des icônes de la peinture, du cinéma et de la littérature des années 1950 à 1970 ne manquent pas pour la première exposition de cette envergure consacrée au photographe en Italie.
Outre cette oeuvre personnelle, Penn a fait toute sa carrière au magazine de mode Vogue, où il a débuté en 1943. Ses clichés de mode sont cependant absents de l'exposition, qui préfère mettre en valeur des photographies peu connues ou inédites, reflétant des thèmes chers à l'artiste.
Ainsi la série dite des "petits métiers" réalisée en France, aux Etats-Unis et en Angleterre dans les années 1950, dans laquelle Penn immortalise des activités en voie de disparition dans ces pays: vendeurs de journaux, chiffonniers et ramoneurs défilent, en tenue, dans son studio.
- 'Fugacité' -
L'exposition présente aussi les clichés ethnographiques rapportés dans les années 1960 et 1970 du Bénin, de Nouvelle-Guinée et du Maroc, datant des années 1960 et 1970, ainsi que des photographies composées de mégots, de fruits ou encore de crânes d'animaux photographiés au Musée d'Histoire Naturelle de Prague en 1986.
Saisir l'éphémère - de la célébrité, des pratiques sociales, de la vie - est comme le fil rouge de l'exposition, qui met l'accent sur l'importance toute particulière que Penn donnait au tirage et à ses techniques.
"Il cherche à retenir l'instant présent, et à lui donner par la beauté et la qualité du tirage, ces fameux tirages au platine, la plus grande chance de toucher à l'éternité", explique M. Béthenod. "Au-delà de la diversité des sujets, (il y a) comme une volonté d'arrêter le temps et de donner à tout ce qui fuit, à tout ce qui vieillit, l'espoir d'une forme d'éternité".
"La vie est fugacité et transformation. C'est une charmante mascarade" est donc l'exergue choisie par les commissaires de l'exposition.
Une grande partie des photographies présentées proviennent de la collection de la japonaise Kuniko Nomura, constituée dans les années 1980 avec la contribution d'Irving Penn.
La collection Pinault compte près de 3.000 oeuvres, des années 1960 à nos jours, de la peinture à l'installation vidéo, qui vont bien au-delà de la vingtaine d'artistes généralement associés à ce collectionneur compulsif.
Depuis 2006, un millier d'oeuvres de plus de 200 artistes de la collection ont été montrées dans diverses expositions à Venise et dans le monde.
C'est la première fois que le Palazzo Grassi présente une exposition dédiée de manière exclusive à la photographie (...). C'est aussi la première fois qu'on lève le voile sur la collection photographique de la collection Pinault," se réjouit Martin Béthenod, directeur de la Fondation Pinault.
Pour l'occasion, les 130 clichés de l'exposition "Resonance" mettent en exergue la maîtrise technique de l'américain Irving Penn (1917-2009), photographe majeur du XXème siècle, connu pour ses images de mode, ses portraits et ses natures mortes.
"Penn est l'un des rares géants qui ont comme ça traversé le siècle (...). On voit à quel point les photographies de Penn sont travaillées, comme pouvaient l'être des peintures ou des sculptures classiques", estime Martin Béthenod.
Pablo Picasso, Truman Capote, Marcel Duchamp... Les célèbres clichés que Penn fit des icônes de la peinture, du cinéma et de la littérature des années 1950 à 1970 ne manquent pas pour la première exposition de cette envergure consacrée au photographe en Italie.
Outre cette oeuvre personnelle, Penn a fait toute sa carrière au magazine de mode Vogue, où il a débuté en 1943. Ses clichés de mode sont cependant absents de l'exposition, qui préfère mettre en valeur des photographies peu connues ou inédites, reflétant des thèmes chers à l'artiste.
Ainsi la série dite des "petits métiers" réalisée en France, aux Etats-Unis et en Angleterre dans les années 1950, dans laquelle Penn immortalise des activités en voie de disparition dans ces pays: vendeurs de journaux, chiffonniers et ramoneurs défilent, en tenue, dans son studio.
- 'Fugacité' -
L'exposition présente aussi les clichés ethnographiques rapportés dans les années 1960 et 1970 du Bénin, de Nouvelle-Guinée et du Maroc, datant des années 1960 et 1970, ainsi que des photographies composées de mégots, de fruits ou encore de crânes d'animaux photographiés au Musée d'Histoire Naturelle de Prague en 1986.
Saisir l'éphémère - de la célébrité, des pratiques sociales, de la vie - est comme le fil rouge de l'exposition, qui met l'accent sur l'importance toute particulière que Penn donnait au tirage et à ses techniques.
"Il cherche à retenir l'instant présent, et à lui donner par la beauté et la qualité du tirage, ces fameux tirages au platine, la plus grande chance de toucher à l'éternité", explique M. Béthenod. "Au-delà de la diversité des sujets, (il y a) comme une volonté d'arrêter le temps et de donner à tout ce qui fuit, à tout ce qui vieillit, l'espoir d'une forme d'éternité".
"La vie est fugacité et transformation. C'est une charmante mascarade" est donc l'exergue choisie par les commissaires de l'exposition.
Une grande partie des photographies présentées proviennent de la collection de la japonaise Kuniko Nomura, constituée dans les années 1980 avec la contribution d'Irving Penn.
La collection Pinault compte près de 3.000 oeuvres, des années 1960 à nos jours, de la peinture à l'installation vidéo, qui vont bien au-delà de la vingtaine d'artistes généralement associés à ce collectionneur compulsif.
Depuis 2006, un millier d'oeuvres de plus de 200 artistes de la collection ont été montrées dans diverses expositions à Venise et dans le monde.
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