Trente après sa disparition, hommage à François Truffaut. Trois films par jours, trois livres par semaine : telles étaient les doses nécessaires au jeune Truffaut. Cette passion conjointe ne s'est jamais démentie et ne se cantonne pas aux nombreuses adaptations qu'il a signées
François Truffaut, l'homme qui aimait les livres
La vie des lettres - 01/11/2014 par Pierre Assouline dans
Mensuel n°549 à la page 6 (1883 mots) | Payant
Trois films par jour, trois livres par semaine : telles étaient les doses nécessaires au jeune Truffaut. Cette passion conjointe ne s'est jamais démentie et ne se cantonne pas aux nombreuses adaptations qu'il a signées.
Un écrivain raté, François Truffaut ? Il le disait lui-même, mais ce serait trop négatif de l'évoquer ainsi*. « Libraire raté » semblerait un meilleur hommage. L'important est de le situer par rapport aux livres. Certainement pas une pose ou une attitude qui auraient relevé d'un calcul. Sa passion littéraire, qui commence très tôt dans sa vie et ne s'est pas démentie jusqu'à son dernier souffle, a le sceau de la sincérité. Jamais il n'a cessé d'écrire : scénarios, lettres, pamphlets, essais, critiques, articles, livres, projets. Jamais il n'a cessé de lire.
Les films de Truffaut de ma vie
La vie des lettres - 01/11/2014 par PATRICK BESSON dans
Mensuel n°549 à la page 12 (1444 mots) | Payant
Mon meilleur souvenir des films de François Truffaut : Graham Greene en assureur anglais dans La Nuit américaine (1973). Il est un peu penché à cause de son penchant pour le pastis. Dès qu'un écrivain apparaît dans un film - Boris Vian dans Les Liaisons dangereuses, Erich Segal dans Sans mobile apparent, Nicolas Rey dans L'amour dure trois ans, et plus récemment Michel Houellebecq dans Near Death Experience -, il y installe sa lourdeur, son épaisseur, son désarroi
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