La chasse aux fantômes de l’Enseignement  

Il existe bien des postes fictifs et de nombreux « fonctionnaires absents » !Le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle s’active et sanctionne ses fonctionnaires fantômes suite à son dernier recensement. Certes, 282.191 fonctionnaires sont en situation régulière, mais on en compte 161 fonctionnaires sont absents de manière injustifiée et 440 autres n’ont pas été pris en compte. C’est ce que révèle le dernier recensement mené par le département en application d’une circulaire du chef de gouvernement relative à l’absence injustifiée au travail. Un constat pour le moins terrible et totalement contre-productif pour le ministère mais surtout pour les citoyens. Selon un communiqué du département de tutelle, les 161 fonctionnaires devront contacter la délégation provinciale ou l’Académie régionale de l’éducation et la formation dont ils relèvent, munis d’un certificat administratif dûment rempli et signé, ainsi qu’une copie légalisée de la CIN et ce afin de régulariser leur situation. L’heure n’est plus à la procrastination et au je-m’en-foutisme, un fonctionnaire est au service de l’intérêt général et se doit de remplir dûment ses fonctions et mériter son salaire. La preuve est qu’en 2013, quelques 757 fonctionnaires fantômes ont été renvoyés de l’administration marocaine selon l’annonce de Mohamed Moubdi, ministre de la fonction publique et de la modernisation de l’administration lors d’un séminaire sur la modernisation de l’administration publique tenu en mai 2014 à Tanger.

L’action des sécuritaires marocain saluée par El Khalfi  

Selon Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, la politique sécuritaire du Maroc est marquée par l’efficacité, la prévention et l’adaptation continue à l’évolution du phénomène terroriste, afin de faire face à ses dangers à leur genèse. Ce dernier rappelle également que le Maroc fait face à des menaces terroristes parce qu’il a été cité nommément comme pays cible par les organisations terroristes, et fait mention de nouveau lancement du dispositif « Hadar » visant à renforcer les mesures sécuritaires pour faire face à ces menaces. Si bien que, le soutien militaire du Maroc aux Emirats s’inscrit aussi dans cette perspective sécuritaire et de lutte contre les menaces terroristes. Par ailleurs, M. El Khalfi a fait remarquer, lors d’une conférence de presse, que « les organisations terroristes ont développé leurs discours et leurs modus operandi, ce qui nous a amené à développer notre stratégie préventive, qui intègre les aspects sécuritaire, politique, juridique et religieux et ce, en capitalisant sur une longue expérience dans ce domaine ». Ainsi, Il a salué dans ce sens l’efficacité et la compétence des services de sécurité marocains, notamment dans leur traitement préventif du phénomène du terrorisme, afin que le Royaume continue de jouir de la stabilité, faisant observer que le Maroc est parvenu à s’ériger en modèle de stabilité et de sécurité dans la région, en dépit de la recrudescence des défis sécuritaires.
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Economie

Casablanca Finance City reçoit le prix du meilleur centre financier de la région MENA  

Casablanca Finance City (CFC), hub économique et financier, a reçu, mercredi 29 octobre à Dubaï, le prix du meilleur centre financier de la région MENA (Maghreb-Moyen-Orient), à l’occasion du "Middle East Capital Markets Summit & Awards", organisé par le magazine Global Investor/ISF.
CFC, ambitionne de devenir un "go-between" entre le nord et le sud, et d’encourager les investisseurs étrangers à s'installer en Afrique du Nord. Le label CFC donne droit à un certains nombre d’avantages aux investisseurs et entreprises, comme des incitations fiscales ou encore des facilités au niveau du contrôle des changes et du doing business. Aujourd’hui, une quarantaine d’entreprises bénéficient du statut CFC, dont BNP Paribas Regional Investment Company, PWC Advisory Maroc, Invest AD, Accor Afrique Services ou Magellan consulting.
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Classement "Doing business": le Maroc gagne des places  

Rendu public par la Banque mondiale (BM) mercredi 29 octobre, le classement "Doing business 2015" place le royaume à la 71ème position des pays les plus propices aux affaires. Le pays gagne 16 places par rapport à l’année dernière.
En Afrique, le Maroc tient également le haut du tableau, occupant la 6ème place, derrière l’Île Maurice (28ème au classement mondial), l’Afrique du Sud (43ème), le Rwanda (46ème), la Tunisie (60ème) et le Ghana (70ème). Selon la Banque mondiale, "le Maroc a facilité le commerce transfrontalier en réduisant le nombre de documents d’exportation requis". Le pays doit néanmoins faire des efforts en matière de protection des investisseurs minoritaires, d’accès à l’électricité et au crédit, ou de transfert de propriété.
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News de la bourse

L’indice MASI clôture la séance d’aujourd’hui sur une hausse significative  

L’indice MASI clôture la séance d’aujourd’hui sur une hausse significative de 1,02% à 10.364,56 points, hissant la performance annuelle du marché à 13,72%. Cette progression du MASI s’est opérée dans des volumes significatifs, soit 192,89 MDh. Parmi les valeurs les plus actives de cette séance, nous relevons: IAM (57,76 MDh) qui a pris 0,04%, suivie de BCP (31,62 MDh) qui a gagné 2,00% et BMCE (25,45 MDh) qui a progressé de 1,36%. Les plus fortes hausses de cette séance concernent DLM, Saham et Holcim qui affichent des gains respectifs de 5,18%, 3,45% et 3,00%. A l’inverse, Stokvis, Ennakl et Afriquia Gaz enregistrent les plus fortes baisses, soit –1,99%, –1,93% et –1,80%.
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Société

A quoi ressemble donc la journée d’un marocain ?!  

Le Haut-commissariat au Plan (HCP) a dévoilé une enquête concernant l’emploi du temps des marocains. Une enquête pour le moins alarmante !Et oui, la journée moyenne du marocain est loin d’être riche. En effet, d’après les éléments dévoilés pars l’enquête, le marocain dort 8h21/jour, il consacre 1h28/jour pour manger. Par ailleurs, les activités professionnelles sont d’abord masculines car les hommes y consacrent 4 fois plus de temps que les femmes. En moyenne générale et tous âges confondus, le travail professionnel prend 5h25 du temps masculin. Les tâches ménagères, quant à elles, comme la cuisine, la lessive et le ménage, ainsi que les activités connexes exercées à l’extérieur du domicile comme les courses, le paiement de factures, représentent en moyenne 12% de la journée du marocain. Il n’a pas été surprenant d’apprendre que 95% des femmes marocaines contribuent aux activités domestiques, leur consacrant 5h00 en moyenne par jour, soit 7 fois plus de temps que les hommes accordent à ces tâches. Ne consacrant que 2 min par jour à la lecture et au sport et 9 min par jour pour Internet, les marocains passent 2h14mn à regarder la télévision, soit 33,6% de leur temps libre, et mettent 59 min dans des pratiques religieuses, précise l’enquête, notant que 25% des hommes passent une partie de leur temps libre dans les cafés y restant en moyenne 1h54min par jour contre 1% seulement des femmes.Elle n’est pas belle la vie ?!
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Culture

Le cinéma marocain à l’honneur à Buenos Aires  

Dès aujourd’hui et jusqu’au 12 novembre, le festival latino-américain du film arabe consacrera une semaine dédié à la nouvelle génération du cinéma marocain. Durant cette 4éme édition du festival Latinarab qui a lieu en Argentine, le cinéma marocain sera revisité. Ainsi, les organisateurs ambitionnent de retracer l’émergence et l’évolution de l’actuelle expression cinématographique dans le Maroc, en créant des ouvertures vers son avenir et son devenir. Tant et si bien que plusieurs films seront projetés, portant un regard pluriel sur les différents aspects socioculturels du Maroc et leurs évolutions. Dans cette perspective, il s’agira de revisiter le registre de cinéastes tels que LaïlaMarrakchi, Noureddine Lakhmari, Othman Naciri, Kamal Kamal, MohamedAsli ou encore Faouzi Bensaïdi et ce durant la semaine du 3 au 9 novembre. Ce festival est réelle opportunité d’exporter le travail des professionnels nationaux du cinéma en mal de circuit industriel pour accompagner leur éclosion artistique. Par ailleurs, l’opportunité est décrite par les organisateurs comme une chance pour mettre en œuvre une collaboration maroco-argentine fructueuse dans les domaines de la création et de la production. C’est dans le cadre donc de ces six jours qu’est programmée une rétrospective retraçant l’œuvre de Faouzi Bensaïdi. En effet, le festival le présente cette année comme étant « le fer de lance d’une génération de jeunes qui ont révolutionné le cinéma marocain ».