Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
"Le chardonneret" de Donna Tartt(acheté d'occasion chez Gibert de Paris Bonne nouvelle) après avoir vu ce magnifique tableau au Mauritshuis de La Haye(Pays-Bas)
lu en 2015
p.26:"C’est fou, mais je serais comblée si je pouvais m’asseoir et regarder la même demi-douzaine de tableaux pour le restant de mes jours. Je ne peux pas imaginer une meilleure façon de perdre la boule. »
p.115:On étudiait la poésie de Walt Whitman : Aie patience, Jupiter va surgir, reviens une autre nuit, tu verras apparaître les Pléiades, Immortelles sont ..."
p.134:"Une maison de thé parmi les fleurs de cerisiers, en route vers la mort;".
p.590:... On voit la patte du peintre, on voit la peinture pourla peinture, et aussi l'oiseau vivant.
p.592:Je préfère de beaucoup le Van Goyen, là. Qui malheureusement n'est pasà vendre. — Van Goyen ? J'aurais juré que c'était un Corot. —Vu d'ici, oui,on pourrait ...
p.734:Puis Hart Crane. Pirouette et chute, la chemise gonflée comme un ballon pendant qu'il tombait : Au revoir tout le monde ! Un adieu crié en sautant du bateau.
p.769:Il y a chez Proust, un passage célèbre où Odette ouvre la porte avec un ... jusque-là, en tombe amoureux parce qu'elle ressemble alors à un Botticelli, une fille sur une fresque légèrement endommagée.
p.784:Je voyage depuissi longtemps, tant d'hôtels d'avantl'aube dansdes villes ... par l'impermanence des hôtels :pas d'une façon banale genre Voyages et Loisirs,
p.773:« Que dire? Les grands tableaux… les gens se précipitent pour les voir, ils attirent des foules, sont reproduits ad nauseam sur des mugs, des tapis de souris et que sais-je encore. Tu peux passer une vie à aller au musée de manière tout à fait sincère, déambuler partout en profitant de chaque seconde, je me compte parmi ceux-là, après quoi tu vas déjeuner. Mais (il est revenu vers la table pour s’y rasseoir) si un tableau se fraie vraiment un chemin jusqu’à ton cœur et change ta façon de voir, de penser et de ressentir, tu ne te dis pas « oh, j’adore cette œuvre parce qu’elle est universelle », « j’adore cette œuvre parce qu’elle parle à toute l’humanité ». Ce n’est pas la raison qui fait aimer une œuvre d’art. C’est plutôt un chuchotement secret provenant des ruelles. Psst, toi, hé gamin, oui, toi. » (…). »Un choc cardiaque individuel … Ton rêve, celui de Welty, celui de Vermeer. Tu vois un tableau, j’en vois un autre, le livre d’art le place encore à un autre niveau, la dame qui achète la carte à la boutique du musée voit encore tout à fait autre chose, et je ne te parle pas des gens séparés de nous par le temps, quatre cents ans avant nous, quatre cents ans après notre disparition, cela ne frappera jamais quelqu’un de la même manière, pour la grande majorité des gens, cela ne les frappera jamais en profondeur du tout, mais un vraiment grand tableau est assez fluide pour se frayer un chemin dans l’esprit et le coeur sous toutes sortes d’angles différents, selon des modes uniques et particuliers. À toi, à toi, j’ai été peint pour toi. »