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Baron Corvo, l'exilé de Venise

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Frederick Rolfe, Baron Corvo

"Corvo" (corbeau), pourquoi cette épitaphe? Pour romantisme?
Rolfe avait toujours aimé le blason, quand il était séminariste il composé des armoiries, des insignes, il arrivé dans la salle à manger avec un corbeau empaillé sur l’épaule.
Une vie de solitude et de misère, un caractère instable, excentrique, bizarre, vicieux, vindicatif, doué avec tous les arts, toujours en lutte avec les amis, cartomancien, amoureux du passé de l’Église, de la Renaissance, il aimait le faste catholiques, sans la vocation de la prêtrise.
A. Symons, dans son célèbre Quest for Corvo (posthume enquête menée auprès de tous ceux qui avaient connu Rolfe), raconte de sa vie du séminaire au Venise.
Baron Corvo, cependant, ne devait pas trouvé repos dans cette ville sans arbres.
Membre du Club de Bucintoro, Corvo avait aussi appris à conduire la gondola, art antique et dur. Quand tomba dans l’eau, il continué à fumer sa pipe, comme quand Byron  nagé le Grand Canal en tenant un cigare à la bouche pour “ne pas perdre de vue les étoiles”.

 


Corvo, auteur du prestigieux Hadrien VII (1904), dont l’âge d’or ne fut qu’après sa mort (1913), nous a laissé, de sa rencontre avec Venise, une lettre belle comme une nuit blanche dans la lagune, «Un monde crépusculaire, fait d’un ciel sans nuages, d’une mer sans rides, où tout est mauve, chaud, liquide et claire, coupé des bandes de cuivre  bronzé, qui va se mélange dans un bleu insondable. “
Encore il nous semble de voir Corvo poursuivi par toutes les auberges en transportant ses vêtements dans un panier et en dormant sur le fond d’une barque, toujours sur le bord du suicide, écrivez à bord de l’eau sur un livre géant, au milieu de l’hiver, son fameux «Lettres à Millard" que personne ne lira jamais.

http://l-autre-venise.tumblr.com/post/1261594839/frederick-rolfe-baron-corvo

 

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