Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Catégories : A lire, CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Venise
Carnet vénitien
Roger Grenier (Préfacier, etc.)
ISBN : 2070766888
Éditeur : le Promeneur-Gallimard (2002)
Note moyenne : 5 (sur 3 notes) /Ajouter à mes livres
Résumé :
Cet essai sous forme de journal, où la réflexion s'ajoute au tableau, parfois en simple croquis, à la note la plus brève, se situe d'une manière singulière dans l'abondante littérature qu'a inspirée depuis des siècles l'une des villes les plus belles et les plus célèbres du monde : Venise. Dans ces pages de carnet, dont l'auteur est une Vénitienne de naissance, s'exprimant en français, on trouvera une Venise intime, inconnue des touristes, une Venise bourgeoise et artisanale, repliée sur elle-même - une Venise de petites gens, celle des gondoliers et des pêcheurs de la lagune, des habitants des Îles -, une Venise provinciale et difficile. Toutefois Venise n'est pour l'auteur qu'un prétexte. On ne devra pas s'attendre ici à une recherche du pittoresque pour lui-même. L'ambition de Liliana Magrini ne se limite pas à peindre. « Il en est, écrit-elle, des lieux comme des êtres certains, on les aime avec mauvaise conscience. C'est parfois le cas pour Venise. Ce n'est pas qu'on ne puisse donner des raisons à cet amour, et même elles abondent : mais il se trouve qu'elles ne sont pas toujours bonnes pour un esprit et un cœur exigeants. » Il s'agit, comme on le voit, d'une méditation poursuivie à travers un charmant décor qui n'est peut-être qu'un mensonge.
Cet essai sous forme de journal, où la réflexion s'ajoute au tableau, parfois en simple croquis, à la note la plus brève, se situe d'une manière singulière dans l'abondante littérature qu'a inspirée depuis des siècles l'une des villes les plus belles et les plus célèbres du monde : Venise. Dans ces pages de carnet, dont l'auteur est une Vénitienne de naissance, s'exprimant en français, on trouvera une Venise intime, inconnue des touristes, une Venise bourgeoise et artisanale, repliée sur elle-même - une Venise de petites gens, celle des gondoliers et des pêcheurs de la lagune, des habitants des Îles -, une Venise provinciale et difficile. Toutefois Venise n'est pour l'auteur qu'un prétexte. On ne devra pas s'attendre ici à une recherche du pittoresque pour lui-même. L'ambition de Liliana Magrini ne se limite pas à peindre. « Il en est, écrit-elle, des lieux comme des êtres certains, on les aime avec mauvaise conscience. C'est parfois le cas pour Venise. Ce n'est pas qu'on ne puisse donner des raisons à cet amour, et même elles abondent : mais il se trouve qu'elles ne sont pas toujours bonnes pour un esprit et un cœur exigeants. » Il s'agit, comme on le voit, d'une méditation poursuivie à travers un charmant décor qui n'est peut-être qu'un mensonge.