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Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Le paysage

La mésologie, pourquoi et pour quoi faire ?

Augustin Berque

Sous la direction d'Augustin Berque - La mésologie, pourquoi et pour quoi faire ? - Collection « Essais & conférences », Presses universitaires de Paris Ouest

ISBN : 978-2-84016-188-2                                            
80 pages
Prix : 10€
Format : 13,3 x 20


Définie en 1848 comme science des milieux,
la mésologie est née des travaux d’un disciple d’Auguste Comte, le médecin Charles Robin. Sous l’influence de la phénoménologie, elle a été refondée sur d’autres bases au xxe siècle par le naturaliste Jakob von Uexküll – précurseur de l’éthologie et de la biosémiotique – et par le philosophe Tetsurô Watsuji.
Tous deux – Uexküll au niveau du vivant en général, Watsuji à celui de l’humain en particulier – introduisent un double principe : d’une part, dans sa relation à l’environnement, l’être n’est pas un objet, mais un sujet qui interprète activement l’environnement pour en élaborer son milieu propre ; d’autre part, le milieu ne doit pas être confondu avec le donné brut de l’environnement. L’environnement fait l’objet de l’écologie, le milieu celui de la mésologie.
Il y a urgence à réembrayer rationnellement l’existence humaine à l’environnement. À force de s’abstraire du monde-objet qu’il s’est donné par le dualisme, le sujet moderne en vient à risquer de se supprimer lui-même. Il a commencé à le faire en ravageant l’environnement qui fonde son propre milieu. Sans mésologie, notre glorieux Anthropocène pourrait bien être bref…

Livre et écriture

La mésologie, pourquoi et pour quoi faire ?

Augustin Berque

Sous la direction d'Augustin Berque - La mésologie, pourquoi et pour quoi faire ? - Collection « Essais & conférences », Presses universitaires de Paris Ouest

ISBN : 978-2-84016-188-2                                            
80 pages
Prix : 10€
Format : 13,3 x 20


Définie en 1848 comme science des milieux,
la mésologie est née des travaux d’un disciple d’Auguste Comte, le médecin Charles Robin. Sous l’influence de la phénoménologie, elle a été refondée sur d’autres bases au xxe siècle par le naturaliste Jakob von Uexküll – précurseur de l’éthologie et de la biosémiotique – et par le philosophe Tetsurô Watsuji.
Tous deux – Uexküll au niveau du vivant en général, Watsuji à celui de l’humain en particulier – introduisent un double principe : d’une part, dans sa relation à l’environnement, l’être n’est pas un objet, mais un sujet qui interprète activement l’environnement pour en élaborer son milieu propre ; d’autre part, le milieu ne doit pas être confondu avec le donné brut de l’environnement. L’environnement fait l’objet de l’écologie, le milieu celui de la mésologie.
Il y a urgence à réembrayer rationnellement l’existence humaine à l’environnement. À force de s’abstraire du monde-objet qu’il s’est donné par le dualisme, le sujet moderne en vient à risquer de se supprimer lui-même. Il a commencé à le faire en ravageant l’environnement qui fonde son propre milieu. Sans mésologie, notre glorieux Anthropocène pourrait bien être bref…

 Sommaire
  • L’incompréhension première
  • Le legs du bonze galopant
  • La médiance
  • La trajection
  • Les deux âges de la mésologie
  • Les chaînes trajectives
  • La mésologie, pour quoi faire ?
Presses universitaires de Paris Ouest

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