Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
SNCF
La pourrait supprimer jusqu'à 13.000 postes d'ici 5 ans, selon un rapport d'expertise
Un nouveau rapport remis ce matin au Comité central d'entreprise (CCE) de la SNCF prédit un «probable nouveau repli significatif» des effectifs du groupe public, de l'ordre de 11.000 à 13.000 postes dans les cinq prochaines années.
Cette projection réalisée par le cabinet Secafi et consultée par l'AFP est encore plus sombre que celle présentée au même CCE fin février par le cabinet Degest, qui prévoyait près de 9.000 emplois nets d'ici à 2020. Pour les responsables CGT du CCE, ce rapport «confirme les risques de déraillement de la nouvelle SNCF».
«L'insoutenable» équation financière qu'il souligne "risque d'entrainer, d'ici 2020, la suppression de près d'un emploi de cheminot sur dix, une réduction significative du réseau et une condamnation, à plus ou moins long terme «des trains Intercités et de marchandise», écrivent-ils dans un communiqué.
Secafi précise avoir travaillé sur le plan stratégique que le groupe public doit encore «négocier et contractualiser avec l'État» en 2015. Conséquence de la réforme ferroviaire votée l'été dernier, le groupe public a changé de périmètre et d'organisation au 1er janvier et réunit maintenant les 149.000 salariés de la SNCF et 1.500 employés de Réseau ferré de France (RFF). L'objectif de «stabiliser la dette à un horizon de moyen terme» crée une «pression préjudiciable» à «l'assise industrielle» du groupe et à sa capacité à organiser les mobilités nécessaires, affirme le cabinet.