Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Le Paris moderne - vu par les yeux de Baudelaire dans -CRÉPUSCULE DU SOIR-, -CRÉPUSCULE DU MATIN-, -LE JEU- et -LE CYGNE-
Leseprobe
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Content
1 Introduction
2 Analyse des quatre Poèmes choisisses
2.1 Les deux Crépuscules
2.1.1 Le Crépuscule du Soir
2.1.2 Le Crépuscule du Matin
2.1.3 Une Comparaison
2.2 Le Jeu
2.3 Le Cygne
3 Un Image de Paris - Une Comparaison
4 Conclusion
5 Littérature
1 Introduction
„Le vieux Paris n’est plus (la forme d’une ville change plus vite, hélas! que le coeur d’un mortel)[1].“ Voilà comment Baudelaire décrit ses sentiments face aux changements de sa ville et des gens qui y vivent; voilà comment il exprime l’ esprit du nouveau Paris qui devient de plus en plus moderne à la fin du 19ième siècle. Les changements deviennent visibles dans tout le rythme de la ville qui prend selon Baudelaire des traits humains - la ville n’est plus seulement habitée par des gens, elle vit, et en tout sa surface on peut découvrir des qualités de ses habitants. Baudelaire écrivit dans une lettre à Fernand Desnoyers, qui voulait éditer „Le Crépuscule du Soir“:
Dans le fond des bois, enfermé sous ces voûtes semblables à celles des sacristes et des cathédrales, je pense à nos étonnantes villes, et la prodigieuse musique qui roule sur les sommets me semble la traduction des lamentations humaines.[2] “
Ces „lamentations humaines“ sont aussi des thèmes dans ses Tableaux Parisiens dont j’ai choisi les deux Crépuscules (du Soir et du Matin), le Jeu et le Cygne parce qu’ils montrent ces changements interdépendants du nouveau Paris et de ses habitants dans des images et bruits fascinants qui font découvrir au lecteur , comprendre et sentir le fond des choses. Pour finalement unir ces quatre Tableaux Parisiens dans le chapitre d’ image complete de Paris (3), il faut d’abord les regarder et les analyser, chacun pour soi-même en toute sa originalité.
Ce travail veut monter le nouveau Paris par les yeux de Baudelaire qui savait observer et montrer l’esprit de l’époque à la fin de son siècle.
2 Analyse des quatre poèmes choisis
2.1 Les deux Crépuscules
2.1.1 Le Crépuscule du Soir
Pour parler de la structure formelle du poème, il faut d’abord dire qu’ici ce n’est pas une structure standard concernant les strophes - qui en ce cas n’ ont pas de numéro homogène de vers - et la métrique - qui change souvent. Les strophes sont plutôt formées par les „thèmes“ dont ils parlent. La première strophe par exemple est dédié aux criminels et leur travail. „Le soir charmant[3] “ peut être vu comme ironie en mentionnent au même temps les criminels qui se changent „en bête fauve[4] “. Pour les criminels eux-mêmes, le soir est bien sûr charmant parce qu’il les protège dans leur travail. Comme Va, ce „charmant“ peut aussi décrire leur perspective du soir. En utilisant des adjectives animaux pour ce genre d’hommes et le soir („à pas de loup[5] “) qui vient avec eux, Baudelaire décrit le change dans la ville quand il fait nuit. Ce n’est pas seulement un change de temps ou de gens mais de toute l’atmosphère: „L’homme impatient[6] “ ne reste plus homme, ne reste plus raisonnable, laborieux comme au jour, mais se change dans une bête qui doit voler, ouvrir des maisons et tuer. Les criminels perdent leur caractère humain en faisant leur travail avec de la passion („l’homme impatient“), en ne plus pouvant s’arrêter, en préférant la vie nocturne à celle du jour. Dans la deuxième strophe, au contraire, il s’agit des honnêtes travaillants, des ouvriers et des savants - comme Baudelaire lui-même. La vue sur les différents habitants de la ville commence par le genre le plus étrange pour Baudelaire et se concentre
à la fin de cette introduction des deux premiers strophes chez les gens qu’il connaît, qui sont similaire que lui-même, ces gens qui ont un travail régulier et un lit pour dormir. Pour ceux-ci, le soir est comme une délivrance de la „douleur sauvage[7] “ du jour, du travail.
La troisième strophe décrit l’atmosphère de la nuit, les changements dans la ville qui est maintenant le territoire des criminels. Le rythme dans ce vers est très troublé et on ne peut pas voir de métre homogène; tout cela assiste à l’image du vent qui tourmente les lueurs. Les allitérations aussi sont un moyen pour souligner cet effet: les syllabes accentués dans les premiers trois vers de la troisième strophe consistent en le phonème „en“, suivantes d’une série de „l“, avec laquelle „l’allure devient plus fiévreuse en même temps que le son se fait plus aigu[8] “. Le mot qui saute à la vue dans cette strophe c’est „en volant“. Il est traduit par „im Fluge[9] “ et est part de la description du réveillement des criminels. En ce cas, il est plus intéressant de considérer l’autre possibilité de cette forme grammaticale, à traduire par „beim Stehlen“. Cela donnerait plus de force à toute l’atmosphère, parce qu’en symbiose avec „cogner“ il décrierait les criminels comme ivre de leur travail et accentuerait l’image des „bêtes fauves“ de la première strophe. La prostitution qui s’allume comme un feu, qui n’est plus à arrêter est comparé à une fourmilière, un endroit où des milliers de petits animaux vivent, qui peuvent aller partout et apparaissent dans une telle masse qu’on ne peut plus voir l’ensemble. Baudelaire ne choisit pas pour image un grand monstre qui détruit la ville avec un seul pas, mais beaucoup de ces petits animaux qui viennent par un „occulte chemin“, et dont on va se seulement rendre compte quand il sera trop tard. La „cité de fange“ assiste au même image: ce Paris moderne est une ville où on ne voit plus la terre sous ses pieds, parce que la fange, les crimes, couvre tout; mais on ne se peut aussi pas libérer de cette
boue, on y est enfoncé. Les premiers deux vers de la quatrième strophe sont encore une fois une belle description du nouveau Paris: les bruits de la ville créent une atmosphère nerveuse, agressive et gênante, une atmosphère dont il est impossible d’ échapper. Ce qui attire l’attention est que des bruits humains sont choisis comme attribut pour la ville (siffler, ronfler, glapir); il semble que la ville est devenue vivante. Dans cette strophe on trouve aussi encore une autre vue du „travail“ des criminels: le fait qu’ils „n’ont ni trêve ni merci[10] “ fait rappeler les ouvriers et leur travail dur de la deuxième strophe; le climax c’est l’attribut de „doucement“ pour l’ouvrir des caisses et portes qui semble presque tendre et souligne la vue des criminels sur leur travail, fait le sembler presque comme un art. La cinquième strophe est remplie avec les douleurs des gens dans les hôpitaux: une atmosphère de mort et d’agonie est crée („douleurs“, „les prend à la gorge“, „soupirs“, „le gouffre“[11]). Les premiers deux vers expriment encore une fois la difficulté d’échapper cette ville et son „rugissement“. Les derniers quatre vers du poème forment une unité bien qu’ils n’appartiennent pas à la même strophe. Ils parlent de la vie agréable et paisible qui ne peut presque plus exister dans le monde moderne.
„L’originalité de Baudelaire est dans l’admirable mouvement de la dernière partie, dans cette méditation tendre et sereine sur le tragique de la vie moderne, sur tout d’existences sacrifiés qui s’écoulent sans avoir connu la joie[12] “
Pour pouvoir faire un résumé du poème, il faut d’abord regarder „le Crépuscule du Matin“ qui y est lié.
[...]
[1] Charles de Baudelaire, Le Cygne. Dans: Les Fleurs du Mal, dtv, München, 2000, p. 182.
[2] Louis Conard, Oeuvres Complètes de Charles Baudelaire. Les Fleurs du Mal. Les Epaves. Paris 1917.
[3] Les Fleurs du Mal, S. 202.
[4] ebenda
[5] ebenda
[6] ebenda
[7] Les Fleurs du Mal, S.202.
[8] Jean Prévost, Baudelaire. Essai sur l’inspiration et la création poétiques. Zulma, 1997, S. 321.
[9] Les Fleurs du Mal, S. 203.
[10] Les Fleurs du Mal, S. 202.
[11] derselbe, S. 204.
[12] Antoine Adam, ed., Les Fleurs du Mal. Garnier, 1961, S. 389.
Details
- Titel
- Le Paris moderne - vu par les yeux de Baudelaire dans -CRÉPUSCULE DU SOIR-, -CRÉPUSCULE DU MATIN-, -LE JEU- et -LE CYGNE-
- Veranstaltung
- PS Poesie et Rhetorique
- Jahr
- 2001
- Seiten
- 16
- Archivnummer
- V107744
- ISBN (eBook)
- 978-3-640-05978-2
- Dateigröße
- 534 KB
- Sprache
- Deutsch
- Arbeit zitieren
- , 2001, Le Paris moderne - vu par les yeux de Baudelaire dans -CRÉPUSCULE DU SOIR-, -CRÉPUSCULE DU MATIN-, -LE JEU- et -LE CYGNE-, München, GRIN Verlag GmbH, http://www.hausarbeiten.de/faecher/vorschau/107744.html
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