Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
FESTIVAL Le festival gratuit dédié à la littérature noire, débutait vendredi. Cette année, l'accent est mis sur les auteurs sud américains...
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Lyon: Quais du Polar à l'heure latino
L'auteur cubain Leonardo Padura. - Wilfredo Lee/AP/SIPA
Cette année, les stars seront John Grisham, Elizabeth George ou encore Michael Connelly. Mais pour sa onzième édition, le festival Quais du Polar déroule également le tapis rouge à une dizaine d'auteurs venus d'Amérique latine.
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Nos trois temps forts pour Quais du Polar
Après l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie, les organisateurs ont souhaité mettre en avant les plumes des pays latinos. Un choix évident pour les organisateurs. «Quand on parle de polar, on pense immédiatement aux Britanniques ou aux Etats-Unis. Pourtant, il existe une vraie tradition du polar en Amérique centrale et en Amérique latine», explique Hélène Fischbach, la directrice artistique du festival.
«Avec des thèmes assez forts comme la dictature, les problèmes aux frontières ou les cartels de la drogue, c'est un genre qui a très vite trouvé sa place. Ces sujets-là sont un terrain de jeu idéal», poursuit Hélène Fischbach.
Sepulveda, Padura et Lins à l'affiche
Paco Ignacio Taibo II, l'une des pointures du genre, fera le voyage entre Rhône et Saône à la fin de la semaine. Connu pour ses intrigues teintées d'arrière-fond politique, le Mexicain est formidable raconteur d'histoire. Tout comme Luis Sepùlveda, dont le premier roman Le Vieux qui lisait des romans d'amour a été traduit en trente-cinq langues et adapté au grand écran en 2001.
Le festival accueillera également le Cubain Leonardo Padura quia inventé le personnage de Mario Conde, ancien policier devenu écrivain et dont les romans offrent un aperçu précis et éclairant des réalités sociales à Cuba aujourd’hui. Le Brésilien Paulo Lins, qui a marqué les esprits avec La Cité de Dieu, a également répondu présent.
«Les lecteurs vont spontanément vers les auteurs anglo-saxons ou nordiques. En faisant des focus sur des continents différents chaque année, on souhaite ouvrir des nouveaux horizons», conclut Hélène Fischbach.
http://www.20minutes.fr/lyon/1571315-20150325-lyon-quais-polar-heure-latino
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