Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Catégories : CEUX QUE J'AIME, Truffaut François
Les élèves de CM1-CM2 ont dévalé les escaliers de Thiers devant une caméra, quarante ans après
Les élèves de CM1-CM2 ont dévalé les escaliers de Thiers devant une caméra, quarante ans après
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Les élèves de Turelet ont pu s’entraîner dans leur école avant les deux matinées de prises de vue. - Agence THIERS
Dans le cadre du projet Truffaut mené cette année sur Thiers, des élèves de Turelet ont joué dans la version 2015 du générique de L’argent de poche .
Des enfants qui dévalent les rues et les escaliers de Thiers… Le générique de L'argent de poche, tourné il y a 40 ans par François Truffaut, reste l'un des instants les plus mémorables du film. Il semblait donc naturel de voir l'une des classes thiernoises engagées cette année sur le projet Truffaut s'approprier le sujet. C'est l'école de Turelet, et plus particulièrement les 17 élèves de CM1-CM2 du directeur Patrick Sauzedde, qui s'y sont collés. En deux séances, courant mars, ils ont couru devant la caméra de la réalisatrice clermontoise Nelly Girardeau, aux mêmes endroits que leurs prédécesseurs en 1975.
Repérage« Nous avons travaillé en amont, explique l'enseignant. L'idée était que les enfants s'approprient cette ville qu'ils connaissent assez peu. Nous avons donc effectué des repérages mais nous avons aussi cherché les différences entre la ville d'autrefois et celle d'aujourd'hui. Maintenant, ils sont capables de se reconnaître et de se rendre sur les lieux qu'on voit dans le film. »
Tout Thiernois qu'il est, Patrick Sauzedde reconnaît avoir eu des difficultés à identifier tous les endroits que l'on distingue dans les dix plans du générique. Aucun problème pour la rette des Jaiffours, vers la gare, ou la rue Chauchat. Il était un peu plus indécis pour la rue de Lorraine par exemple. « J'ai cherché des repères comme un numéro de plaque, une porte de garage, une rampe. »
L'analyse du générique a été poussée jusqu'au relevé du moindre mouvement de caméra. De manière à reproduire les plans à l'identique.
Nelly Girardeau s'est amusée à synchroniser les deux génériques et le résultat est des plus sympathique. Une belle récompense pour les élèves de Turelet qui ont eu le mérite de tourner chacun des plans deux fois et de relier les lieux de tournage, de la gare au pont du Navire, à pied. C'est physique le cinéma !
Thierry Senzier
thierry.senzier@centrefrance.com
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