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La Fondation Prada relève les copies

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Plâtre peint d'Apollon avec intégrations reproduisant les couleurs de marbre des copies romaines. Plâtre peint d'Apollon avec intégrations reproduisant les couleurs de marbre des copies romaines. MUSEUMSLANDSCHAFT/HESSEN KASSEL
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LE MONDE | 04.05.2015 à 14h20 • Mis à jour le 04.05.2015 à 14h37 | Par Florence Evin (Milan)


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La copie d’œuvres d’art en série n’est pas une innovation des temps modernes, mais une spécificité de l’Antiquité, qui remonte au Ve siècle avant notre ère, à l’apogée de la sculpture grecque. C’est par ce postulat, qui bouscule le regard dévalorisant porté sur les reproductions, que la Fondation Prada inaugurait, samedi 2 mai, en lien avec l’Exposition universelle, son site milanais, dessiné par Rem Koolhaas.

Dans la cour d’une ancienne distillerie, l’architecte hollandais a aménagé un cube de béton et de verre. C’est là que Salvatore Settis, le commissaire de l’exposition inaugurale, « Serial classic », a disposé sa pièce phare : une statue originale de Pénélope, prêtée par le Musée national de Téhéran. En marbre d’un blanc très pur, piqué d’éclats brillants, la figure mythique, qui a perdu sa tête et ses avant-bras, est montrée assise. On l’imagine devant son métier, défaisant la nuit ce qu’elle avait tissé le jour, dans l’espoir du retour d’Ulysse. Elle porte une tunique au drapé fluide, dont la transparence dévoile deux seins rebondis.

Le chef-d’œuvre, daté de 450 av. J.-C., qui a été exhumé, en 1945, des ruines du palais de Persépolis (Iran) lors des fouilles britanniques, avait sans doute été abandonné, en 331 av. J.-C., par les soldats d’Alexandre-Le-Grand qui avaient mis à sac la demeure impériale. Aux côtés de cet original d’une « qualité suprême », Salvatore Settis a installé trois corps et trois têtes, des copies romaines...


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