Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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Chambre de Catherine de Médicis
C’est dans cette salle que serait morte la Reine Catherine de Médicis le 5 janvier 1589. La journée type de la reine est évoquée dans cette pièce. Dans l’alcôve, célèbre portrait d’Antonietta Gonsalvus peint en 1585 par Lavinia Fontana. Le monogramme omniprésent de Henri II et de Catherine de Médicis est composé d’un H et de deux C entrelacés. Le Roi avait son propre monogramme : H et D pour Henri Deuxième.
Selon la tradition, c’est dans cette pièce que la reine Catherine de Médicis meurt le 5 janvier 1589. Née à Florence en 1519, Catherine est florentine par son père et française par sa mère. Elle épouse en 1533 le futur Henri II, qui devient roi en 1547. Catherine donne le jour à dix enfants dont trois rois de France. Veuve en 1559, elle porte le deuil en noir. Intelligente, autoritaire, elle gouverne durant la minorité de ses fils et tente de mettre fin aux guerres de Religion. Accusée d’être responsable du massacre des protestants lors de la Saint-Barthélemy (1572), elle a longtemps été présentée comme une femme superstitieuse, manipulatrice et empoisonneuse. Le décor des murs porte le monogramme de Catherine, deux C entrelacés avec le H couronné de Henri II. La journée de la reine
La journée de la reine comporte comme celle du roi un lever, un coucher et des repas publics. Après le lever la reine se rend à la messe ; la fin de la matinée est réservée aux visiteurs de marque. Le dîner (repas de midi) achevé la reine reçoit encore ; c’est l’heure que choisissent souvent les ambassadeurs pour lui rendre visite après avoir salué le roi. L’après-midi, les femmes sont les spectatrices des exploits sportifs des hommes ; elles peuvent aussi monter à cheval, tirer à l’arc ou suivre la chasse. Mais les activités sont le plus souvent paisibles : converser, gratter la guitare ou s’adonner aux travaux d’aiguille. L’après-midi s’achève par un souper public comme le dîner ; le souper est régulièrement suivi d’un concert ou d’un bal.
Portrait d’Antonietta Gonsalvus par Lavinia Fontana (1552-1614) vers 1595
Huile sur toile, N°Inv. 997.1.1.
Cette fillette au masque velu, présentant une lettre qui raconte son histoire, est la fille de Petrus Gonzalez ou Gonsalvus, né aux îles Canaries et élevé en France à la cour de Henri II. Celui-ci et plusieurs de ses enfants sont atteints d’une maladie congénitale qui les couvre de poils et leur donne cet aspect "sauvage", qui fascine les princes de l’Europe, avides de réunir dans leurs cabinets de curiosité les manifestations les plus extraordinaires du génie créateur de la nature.
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