Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
BALTHUS ET LA RÉOUVERTURE DE LA CHAMBRE TURQUE
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RÉTROSPECTIVE : Quinze ans après sa disparition, le fantôme de Balthus (alias Balthasar Klossowski) plane à nouveau sur la Cité éternelle. A l’occasion de la double rétrospective organisée avec les Scuderie del Quirinale, la Villa Médicis livre un de ses secrets les mieux gardés. Pour la première fois, le public aura accès à la Chambre turque, qui a servi de décor à l’œuvre homonyme du peintre. Joyau aux motifs arabisants, cette pièce a été conçue en 1833 par le peintre Horace Vernet, alors directeur de l’Académie de France. Elle est le reflet de la mode du voyage en Orient qui souffle alors sur l’art. En 1965, Balthus décide d’en faire le cadre d’un de ses tableaux : il en clôt les volets et fait poser, au lieu d’une odalisque classique, une jeune Japonaise, Setsuko Ideta, qu’il épousera en 1967. Ainsi, le peintre détourne l’hommage académique en jouant des références – le thème de la femme au miroir est récurrent dans la peinture. Ainsi, il crée une œuvre majeure, qui aura même les honneurs d’un timbre de la République Française en 1982…
Au-delà du tableau, la réouverture de la Chambre turque, restaurée avec le concours de la Fondation du patrimoine et la Fondation Total, est un hommage au long règne de Balthus, qui dirigea la Villa Médicis de 1961 à 1977. « Il a dépoussiéré l’institution en y introduisant le cinéma, la BD, une bibliothèque contemporaine et en y organisant d’importantes expositions (Poussin, Giacometti, Derain) », confie la commissaire de l’exposition, Cécile Debray. Pour Jean Clair, de l’Académie française, il faudrait restaurer la villa dans l’état exact où l’avait laissée Balthus. Car il l’a transformée en véritable œuvre d’art en jouant avec la peinture des murs et le mobilier.
La rétrospective réunit également la première version de La Rue, jamais montrée, et la Chambre, « chef-d’œuvre absolu » de Balthus selon Jean Clair, prêté par la famille Agnelli. A charge, désormais, pour la veuve du peintre et sa fille, de gérer le fonds des 3 000 Polaroid « secrets », « travaux préparatoires » de ses portraits de très jeunes filles en fleur.
Rétrospective Balthus, Scuderie del Quirinale et Villa Medicis, Rome, du 24 octobre au 31 janvier 2016.
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