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Nous avons vu le 26 décembre à la Belle de MAI:Écho Système

Exposition monographique de Gilles Barbier

du 29 août 2015 au 3 janvier 2016

Conçue en 2 parties, l’une sur un plateau de la Tour et l’autre au Panorama, l’exposition Écho Système propose un itinéraire dans 25 ans de création.

 
 
 
 
du 29 août 2015 au 3 janvier 2016
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Écho Système

Exposition monographique de Gilles Barbier

Gilles Barbier

Entre sculpture, dessins, installations, l’oeuvre de Gilles Barbier est protéiforme : pions – personnages en résine de petite taille réalisés à son image – illustrant la multiplicité de son être, séries “Habiter la peinture” ou “Habiter la viande” qui intègrent des architectures anachroniques tantôt dans des oeuvres picturales classiques, tantôt dans des chairs animales, “lapsus” où la pensée de l’artiste s’incarne dans des bulles à la manière d'une bande dessinée… ironique, fantasmatique, politique, faisant feu de tout bois pour mettre à nu le désir enfoui, le travail mené par Gilles Barbier est imprévisible et inclassable.
Conçue en 2 parties, l’une sur un plateau de la Tour et l’autre au Panorama, l’exposition Écho Système propose un itinéraire dans 25 ans de création.

 

Le mot de Gaël Charbau, commissaire de l’exposition

Parmi les grandes surfaces inexplorées, avant le cosmos et le fond des océans, c’est sans doute le fond de nous-mêmes qui reste le territoire le plus lointain. Nous en sommes tous, à des degrés divers, des géomètres, des mesureurs, des inspecteurs, mais seule une petite délégation a reçu l’autorisation d’aller y plonger les deux mains, pour en ramener une boue mystérieuse. Les artistes, ces scaphandriers de l’inconscient, nous leur confions par principe et depuis au moins trente mille ans la lourde responsabilité de nous ramener, à chaque fois que cela est possible, quelque chose venant à peu près du fond de l’existence.
Gilles Barbier n’est pas un débutant dans la profession, il a même l’étoffe des héros, ceux qui n’ont pas peur de se coltiner les symboles, les poncifs et les démons « personnels ». Imaginer une exposition rétrospective de Gilles Barbier relève presque de la gageure : son oeuvre est en effet un défi permanent adressé au temps, à l’espace, et aux relations qu’ils sont censés entretenir.
Au-delà d’une simple présentation chronologique, et pour éviter tout «rangement» dans la carrière de l’artiste, nous souhaitons proposer aux spectateurs une sorte de traversée dans le labyrinthe créatif qui caractérise l’oeuvre de Gilles Barbier. L’exposition proposerait un langage et des matérialisations. Le langage serait le résultat de différentes conversations menées avec l’artiste autour et à l’intérieur de son oeuvre. Les matérialisations seraient la partie «visible» de l’iceberg, un choix de pièces déjà connues mais aussi de nombreuses oeuvres plus secrètes. L’ensemble de l’exposition pourrait ainsi être pensée comme un corps dont les multiples organes (espaces) constituent une forme de vie, voir une méthode créative de survie contemporaine

 

Gilles Barbier est né en 1965 au Vanuatu (Pacifique Sud), il vit et travaille à Marseille (Friche la Belle de Mai). Gilles Barbier arrive en France à l’âge de vingt ans et met alors en place un travail qui exploite la performance et l’aléatoire, élimine hiérarchies et cloisonnements. Son oeuvre, profuse et luxuriante, est bâtie sur un système où chaque pièce n’est que la version visible de toutes ses versions potentielles.
Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles et a récemment été présenté à la Biennale de Taipeï, au musée d’art moderne de la Ville de Paris (“le Festin II”, 2014) et au Centre de laVieille Charité à Marseille (“d’un visage à l’autre”, 2014).

En savoir encore + sur Gilles Barbier

 

http://www.lafriche.org/content/%C3%A9cho-syst%C3%A8me

 

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