Amedeo Modigliani, l’ange déchu de la Bohême
Avec son visage d’archange, son sourire moqueur et ses manières de gentilhomme, Amedeo avait eu grand succès à Montmartre puis à Montparnasse. Il était arrivé à vingt ans à peine, en quête de ce Paris d’avant-guerre, qui avait attiré à lui tout ce que l’Europe comptait d’artistes d’avant-garde : Picasso, Van Dongen, Kisling, Apollinaire… Modigliani était curieux des formes nouvelles qui bouleversaient la peinture. Il allait s’y frayer un chemin, et trouver peu à peu son identité.
En exposant quatre-vingt-quatre de ses œuvres, parmi celles de ses contemporains, la splendide rétrospective du LaM, à Villeneuve d’Asq, a voulu rendre justice à l’artiste, par-delà le mythe du peintre maudit. Le Figaro Hors-série s’associe à cette exposition pour faire découvrir cette figure faite d’ombres et de lumières : visite virtuelle de la rétrospective, récit d’une vie talentueuse mais brisée dans l’alcool et la drogue, galerie de portraits de la Bohême parisienne, analyse de son art… Le Figaro Hors-Série, magnifiquement illustré, rend justice au plus célèbre des incompris.
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