Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse
Albert Marquet
Peintre du temps suspendu
06 avril 2016
Au printemps 2016, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris consacre à Albert Marquet (1875-1947) une importante monographie regroupant plus d’une centaine d’œuvres (peintures et dessins), dont certaines montrées pour la première fois en France.
Né à Bordeaux en 1875, de tempérament solitaire, Albert Marquet montre très tôt un don pour le dessin. C’est ainsi qu’il s’inscrit en 1892 à l’École nationale des arts décoratifs de Paris où il rencontre Matisse. L’année suivante, c’est l’atelier de Gustave Moreau qu’il intègre, il y retrouve Matisse et se lie d’amitié avec Manguin, Rouault, Flandrin et Camoin qui formeront désormais son cercle d’amis. Avec eux, il s’engage dans l’aventure du fauvisme. Si Albert Marquet participe au scandaleux Salon d’automne de 1905, le plus sage des fauves fit rapidement figure d’isolé. Les théories le laissent indifférent, et il ne fait pas de la peinture un combat d’idées mais une poétique de la réalité. Maître du paysage au regard sensible, il a conservé de sa période fauve le sens de la couleur et de la lumière. Il peint Paris et ses environs, les ponts et bords de Seine, les rues illuminées la nuit, Paris sous la neige ou sous un soleil de plomb… Son sens aigu de l’observation, la rapidité d’exécution, le graphisme concis, les cadrages originaux, en font un artiste majeur.
Beaux Arts éditions revient sur les différents aspects de son œuvre : depuis ses premiers travaux à Paris et à Arcueil, ses œuvres « fauves », ses nus si caractéristiques, jusqu’à son obsession du paysage.
Au printemps 2016, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris consacre à Albert Marquet (1875-1947) une importante monographie regroupant plus d’une centaine d’œuvres (peintures et dessins), dont certaines montrées pour la première fois en France.
Né à Bordeaux en 1875, de tempérament solitaire, Albert Marquet montre très tôt un don pour le dessin. C’est ainsi qu’il s’inscrit en 1892 à l’École nationale des arts décoratifs de Paris où il rencontre Matisse. L’année suivante, c’est l’atelier de Gustave Moreau qu’il intègre, il y retrouve Matisse et se lie d’amitié avec Manguin, Rouault, Flandrin et Camoin qui formeront désormais son cercle d’amis. Avec eux, il s’engage dans l’aventure du fauvisme. Si Albert Marquet participe au scandaleux Salon d’automne de 1905, le plus sage des fauves fit rapidement figure d’isolé. Les théories le laissent indifférent, et il ne fait pas de la peinture un combat d’idées mais une poétique de la réalité. Maître du paysage au regard sensible, il a conservé de sa période fauve le sens de la couleur et de la lumière. Il peint Paris et ses environs, les ponts et bords de Seine, les rues illuminées la nuit, Paris sous la neige ou sous un soleil de plomb… Son sens aigu de l’observation, la rapidité d’exécution, le graphisme concis, les cadrages originaux, en font un artiste majeur.
Beaux Arts éditions revient sur les différents aspects de son œuvre : depuis ses premiers travaux à Paris et à Arcueil, ses œuvres « fauves », ses nus si caractéristiques, jusqu’à son obsession du paysage.
Informations sur le livre: 60 pages - 22 x 28,5 cm
EAN : 9791020402554
Reliure : Broché
EAN : 9791020402554
Reliure : Broché
http://www.beauxartsmagazine.com/0125-1157-Albert-Marquet.html