06 avril 2016

Inédite par son approche, l’exposition phare du printemps 2016 au Grand Palais a pour ambition d’imaginer une forme innovante d’exposition. Sur le modèle des collections privées, elle propose une nouvelle approche de l’histoire de l’art, non linéaire. Ignorant les cloisonnements traditionnels, s’affranchissant des frontières de genres et culturelles et privilégiant les rapprochements formels, visuels et les permanences iconographiques, elle propose ainsi au visiteur un parcours sans rupture, où chaque œuvre annonce la suivante. L’exposition n’est donc pas conçue comme une plongée dans l’histoire de l’art mais comme un aperçu de la permanence des désirs, des peurs et des espoirs de l’humanité. Elle mêle indifféremment masques africains et objets de dévotion médiévaux, armes et céramiques, art savant et art populaire, peintures et objets. Plus personnel et sensible qu’académique, le parcours est pensé pour le plaisir de l’œil et pour suggérer l’intelligence et la cohérence du monde visuel. Le passage d’une œuvre à l’autre peut faire sourire ou réfléchir. De la surprise que réserve le parcours par ces rapprochements inattendus naît une forme de poésie visuelle s’adressant à l’imaginaire collectif.

Le hors-série Beaux Arts éditions propose de déambuler parmi les œuvres de Boucher, Giacometti, Rembrandt, Man Ray ou encore Annette Messager.