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Pour sauver l’homme qu’elle aime de la prison, Mathilde prend sa place en lui permettant de s’évader. Alors que sa survie en milieu carcéral ne dépend que de lui, Mathilde n’en reçoit plus aucune nouvelle. Isolée, soutenue uniquement par son fils, elle répond désormais au numéro d’écrou 383205-B. Mathilde deviendra-t-elle une taularde comme une autre ?
La Taularde est le 4ème long-métrage de la cinéaste Audrey Estrougo ; elle avait auparavant signé Regarde moi, Toi, moi, les autres et Une histoire banale. Ce dernier film traitait d'un sujet sensible, le traumatisme du viol chez une jeune femme campée par Marie Denarnaud. Elle revient donc en 2016 avec La Taularde, film engagé traitant du milieu carcéral féminin en France : "J’ai une démarche assez similaire à Ken Loach, dont le cinéma détruit les schémas, pointe du doigt les systèmes", affirme la réalisatrice.
Inspiré d'une histoire vraie
Le personnage de Mathilde Leroy (Sophie Marceau) a été inspiré par une vraie détenue. Cette dernière s'est entretenue avec Audrey Estrougo dans le cadre de la préparation du film. Si dans la vraie vie, le mari de cette prisonnière a été arrêté au bout de 36 heures de cavale, ce n'est pas le cas dans La Taularde.