Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 80 - Flamboiement d'automne... auquel je participe
Pour ce 80ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler la photo ci-dessus, prise à Montréal en octobre 2016, et de nous raconter ce que vous vouliez sur le thème des couleurs flamboyantes de l'automne.
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez,photographiez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er janvier 2017)
Vous êtes 7 à avoir participé.
Il s'agit maintenant de voter pour vos trois participations préférées,en utilisant le module de vote en bas à gauche, jusqu'au 31 décembre 2016.
Participation n° 1 :
Voyage de noce à l'or...
Les rêves font miroiter
Des voyages impossibles
Mais les rêveurs incorrigibles
S'y accrochent, emportés...
On ne roule pas sur l'or
Mais après maints efforts
D'épargne
De hargne
On gagna cette guerre
L'autre bout de la terre
Encore debout encore vivant
Encore deux toujours amants...
Dieu que l'automne ma mie
Y est beau, y est joli
Dans ses jupons lie de vin
Ocre, orangé, carmin
Qu'on dirait pour sûr
Un tableau, une peinture...
On se prit par la main
Nos vieux coeurs éprit
Par le charme des lieux
Sous d'autres cieux
Qu'on désira soudain
Que nos cendres un matin
Puissent y reposer ma foi
A même la mousse des bois...
Participation n° 2 :
J’adore ces couleurs flamboyantes quoiqu’elles me rappellent les peurs de mon enfance :
J’allais à l’école à pieds et je devais traverser un bois qui, chaque année, se paraît de merveilleuses couleurs. Mais il y avait de nombreuses salamandres sur le sentier, cachées sous les feuilles de même couleur. J’en avais une peur bleue, au même titre que les couleuvres. Alors je prenais des branchages que je poussais devant moi sur le sentier pour éloigner les importunes et pour me donner du courage, je me récitais le poème d’Alphonse de Lamartine que j’adorais et je connais encore par cœur:
Salut! Bois couronnés d'un reste de verdure!
Feuillages jaunissants sur les gazons épars!
Salut! Derniers beaux jours! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plait à mes regards!.......
Participation n° 3 :
Je vais vous parler d'une très grande peintre que j'aime beaucoup.
Dame Automne.
Au fur et à mesure que le soleil vient les réchauffer, les couches de grenat s'accentuent.
Dame Automne avait étalé un tapis d'or et de grenat à mes pieds pour que me promenant j'ai l'impression de voler au dessus d'un feu de beauté.
Bien des grands peintres tel que Cézanne, Van Gogh l'ont copiée.
Ils peignaient des natures mortes.
Dame nature peint des natures vivantes.
Participation n° 4 :
N’est pas une tâche facile
Après les grands poètes :
La « langueur monotone » de Verlaine
« Pareil à la feuille morte »
Le verre d’Apollinaire
Qui se brise « comme un éclat de rire »
Ce vers « comme un cœur que l’on brise »
Le « rouge automne » de Théodore de Banville
« Il automne » chante Barbara magique
Vincent di Sanzo fait sa « cueillette automnale »
L’ « automne de la vie » de Gabin l’inoubliable
Les oiseaux et les arbres de Gilles Vigneault.
Le vent triste d’Emile Nelligan.
La saison qui décline
De Victor Hugo.
Comment rivaliser avec Baudelaire
Et son chant d’automne ?
Dire peut-être
La douceur de l’automne Marocain,
les jardins qui se vident
A la rupture du jeûne
Seuls les oiseaux animent
Encore les fleurs –flammes
Et les palmiers-perches
Vers le ciel bleu rêve.
Un mot
Vous me donnez juste un mot
Pour traduire l’automne
Comment traduire avec un mot
Les couleurs
Comment traduire avec un mot
Les sensations
Pourquoi ne pas demandez
De parler d’amour
Avec un mot
Un seul mot
Tous ceux qui me viennent
En tête
N’y suffirait pas
Chaque année
Il y a une semaine
Où les fées
Enchantent les arbres
Et vous voulez
Que d’un seul mot
Je raconte cette histoire
Alors qu’il vous suffit
De fermer les yeux
Pour de vous rappeler
Cette magie
Qui revient chaque année
Participation n° 6 :
Là-bas, l'automne...
Prends ma main, viens, suis-moi.
Je t'emmène par delà les mers
Dans ma cabane au Canada,
Nichée sous les grands arbres.
L'automne y est déjà,
Participation n° 7 :