La Ville de Grenoble a souhaité distinguer par des plaques patrimoniales légendées français/anglais des lieux dans le centre historique de Grenoble qui ont particulièrement marqué la vie de Stendhal. Vous pouvez suivre cet itinéraire de façon individuelle ou en groupe avec l'office de Tourisme.

L'Appartement natal de Stendhal
L'Appartement Gagnon
La Treille de Stendhal 
Le Jardin de ville
Après s'être longtemps contenté d'observer les enfants jouant sous les marronniers, Stendhal y croise la cantatrice Virginie Kubly, premier amour de sa vie. Dans ce lieu de l'imaginaire stendhalien, est érigé un monument à la mémoire de l'écrivain qui comporte la copie du médaillon sculpté par Rodin d'après David d’Angers.
La Collégiale Saint-André
Le son des cloches de Saint-André fait naître en Stendhal enfant sa première émotion musicale. Plus tard sous la Convention, dans la Collégiale transformée par les Jacobins en lieu de réunions publiques, Stendhal fait l'expérience de la Révolution.
Le Café de la Table Ronde
Dans ce café, l’un des plus anciens de France créé par le maître confiseur Caudet en 1739, juste après le Procope à Paris, Stendhal s’est certainement attablé tout comme Jean-Jacques Rousseau, Choderlos de Laclos, François-Joseph Talma, Bernadotte futur roi de Suède et d’autres personnalités.
L’ancien Palais du Parlement
En 1827, la prison du Palais compte parmi ses détenus, pour la durée de son procès, un jeune séminariste, Antoine Berthet, dont l'affaire est la source d’inspiration de Stendhal pour son roman Le Rouge et le Noir. Berthet est exécuté sur la place Grenette le 23 février 1828.
Le 18, rue Chenoise
Stendhal aime rendre visite aux enfants Bigillion, malgré le mépris de ses parents pour leur condition modeste. Victorine, la jeune fille de la famille, est son premier émoi amoureux et son frère François sa première amitié. « Dans ce troisième étage passèrent les moments les plus heureux de ma vie. »
L’église Saint-Hugues
Stendhal est baptisé dans cette ancienne église paroissiale du XIIIème siècle. C’est là aussi qu’il assiste aux funérailles de sa mère en 1790. « J’étouffais, on fut obligé, je crois, de m’emmener parce que ma douleur faisait trop de bruit. Je n’ai jamais pu regarder de sang froid cette église Saint-Hugues… »
 La « Maison neuve » du père de Stendhal
Chérubin Beyle, le père de Stendhal, fait construire cette maison particulièrement cossue pour Grenoble dans laquelle la famille emménage à partir de 1805. Il y engloutira ce qui lui reste de sa fortune, réduisant à néant les espoirs d'héritage de son fils.
L’École Centrale
C'est sous les fenêtres de cet ancien collège des Jésuites situé rue Neuve (renommée Raoul Blanchard) que se déroula la fameuse « Journée des tuiles », prélude à la Révolution française. Le collège devient peu après l’École Centrale sousla Révolution, et Stendhal y étudie pendant trois ans de 1796 à 1799.
L'Hôtel Lesdiguières
Nommé par l'empereur Napoléon, Stendhal exerce en 1814 ses nouvelles fonctions de commissaire à la défense du territoire dans cette ancienne Préfecture de Grenoble. Il y partage le bureau du Préfet situé dans les salons du 1^er étage.

http://www.bm-grenoble.fr/1228-des-itineraires-historiques.htm