Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Istanbul, rêves de Bosphore
( Livre )
Omnibus
Collection Villes et lieux de légende
2001, 928 p., 23.6 euros
ISBN 2-258-05606-3
Recueil de textes classiques réunis et présentés par Timour Muhidine et Alain Quella-Villéger, avec des traductions inédites, des cartes et huit pages hors texte de photographies de Pierre Loti.
« Les premiers textes nous restituent la cité qui s'appela Constantinople jusqu'en 1926. Le Danois Hans Christian Andersen y a tenu un journal captant la magie du Grand Bazar lors de son séjour du printemps 1841. Quinze ans plus tard, Herman Melville se perd dans le labyrinthe des rues : "Beauté insurpassable", note le diariste enchanté.
La longue robe des derviches tourneurs accapare l'attention de Mark Twain pendant que Pierre Loti glisse en aviron sur la Corne d'or, muni d'un appareil photo pour immortaliser des navires devant le palais de Topkapi. Anna de Noailles se souvient de "l'odeur du benjoin qui évoque un jeune amant" et Claude Farrere recense "galeries, cloîtres, colonnades, arceaux, balustrades, et d'innombrables perrons". À fleur de peau, le grand poète turc Nazim Hikmet s'identifie à Istanbul au point de se fondre dans ses "collines bleues".
Et quand Ernest Hemingway saisit l'activité nocturne des Turcs qui tirent sur "leurs pipes à gargouillis", Jean Cocteau vérifie enfin les impressions de voyage de Gérard de Nerval. Épris de sa ville d'adoption, le romancier Yachar Kemal chasse la fumée des cigarettes afin d'apercevoir la brume qui souligne la dimension onirique des lieux visités aussi par l'écrivain américain John Dos Passos, sous le charme d'un "crépuscule améthyste". » (extrait d'un article de Bernard Morlino, Lire, 2001).
« Génie du lieu ou connivence mystérieuse avec les mots, certaines villes n'ont cessé d'entretenir avec les voyageurs des liens littéraires d'exception. Istanbul, port du Bosphore, porte de l'Orient, ville-légende, cœur des histoires byzantine, ottomane et turque, est assurément l'une de ces cités majeures qui, depuis plus de cent cinquante ans, exerce une fascination jamais démentie sur les esthètes venus du reste du monde, les romantiques comme les voyageurs de l'Orient-Express, mais aussi sur les romanciers turcs eux-mêmes, qui, en quelque sorte, se sont réapproprié leur patrimoine de pierre et de rêve. » (présentation de l'éditeur)
Dans BiblioMonde
Les Désenchantées par Pierre Loti
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Voyage à Syros, Smyrne et Constantinople
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En contrepoint :
Paristanbul. Paris et les écrivains turcs au XXe siècle
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