Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon poème inédit sur ce blog:S'éclater
Ecriture en atelier n°249
Je suis tombée sur cette photo ce matin… Je suis restée devant, captivée par sa beauté.
Elle est de Vincent Héquet et, sachez que mercredi 18 janvier aura lieu le vernissage de l’exposition « Endormies », au Centre Culturel Jacques Tati d’Amiens.
Vincent Héquet, photographe et Delphine Galant, danseuse, travaillent depuis 2 ans autour de ce projet « Endormies ».
Avec cette envie commune de ressentir et de révéler l’émotion du corps, du geste.
Immortaliser et capturer les mouvements motive le photographe.
Emouvoir et traverser l’espace motive la danseuse.
Cette volonté de raconter l’histoire de quelques friches, ces lieux abandonnés, déracinés, vidés de leur substance et de leur utilité.
Incarner une âme perdue, livrée à l’oubli et aux regrets passés.
Certains le savent déjà, mais j’aimerais beaucoup que nous fassions un atelier ensemble, dans le réel, le temps d’un week-end … Une arrivée le samedi, un départ le dimanche. Au gré de vos envies.
Aux beaux jours, avril / mai, il y a pas mal de contraintes. Entre les vacances scolaires, puis les ponts, et le fait d’avoir mon grand TroGnon aussi … Le choix a vite été limité. (Et puis je me dis que moins je propose de dates, plus les réponses seront nettes.) Une destination centrale aussi. Pas trop loin de Paris, mais un espace vert dans lequel nous pourrons puiser notre inspiration.
Aussi je vous propose de caler le week-end du 1er avril. (Et ce n’est pas un pwasson …) Et dans les environs de Bourges. Pas trop loin d’une gare.
Un gîte prévu pour le nombre de personnes qui confirmeront leur présence. Je ne ferai pas de folies et je vous demanderai si le prix vous convient avant de réserver quoi que ce soit.
Et je ne vous en parle pas maintenant, mais une belle surprise est prévue …
Qu’en pensez-vous ?
Ecrivez-moi en commentaire si vous comptez venir, pour les plus timides en off sur mon mail. Je vous tiendrai au courant des avancées.
(Pour des raisons logistiques, je limite les inscriptions à 11 personnes. La surprise et la patronne sont en sus.)
Je vous laisse le formulaire, comme d’habitude … Textes publiés le lundi matin. Pour les sans blog fixe, vous pouvez m’envoyer votre texte. Par pigeon, voie postale, télétransmission .. Je gérerai.
S'éclater
S'éclater pour ne pas éclater en vol de douleurs et d'angoisse
Danser comme on fait du sport pour se dépenser encore
Se dépenser jusqu'à l'épuisement de ses forces, dépasser ses limites
Danser jusqu'à ce que nos jambes lâchent, que notre tête explose
Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plait
Et tu tapes c'est ta façon d'aimer
Ce rythme qui t'entraine jusqu'au bout de la nuit
Réveille en toi le tourbillon d'un vent de folie
"Etre un instant la "Danseuse créole" d'Henri Matisse
Trouver enfin les clés comme la danseuse de Fernand Léger
Se trémousser devant le vieillard musicien de Picasso
Aller à l'"Ecole de danse " d'Edgar Degas, être à sa place
Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plait
Et tu tapes c'est ta façon d'aimer
Ce rythme qui t'entraine jusqu'au bout de la nuit
Réveille en toi le tourbillon d'un vent de folie
Pour "Une danse en ville" avec Auguste Renoir
Je transpirerais toute la nuit, je crierais, taperais des mains
Pour "Une danse de noce" avec Pieter Bruegel
J'irais jusqu'au bout de sa voix et de mes oreilles
Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plait
Et tu tapes c'est ta façon d'aimer
Ce rythme qui t'entraine jusqu'au bout de la nuit
Réveille en toi le tourbillon d'un vent de folie
Au "Bal élégant" de Marie Laurencin, je me parerais
De bijoux qui scintillent comme une boule à facettes
J''accompagnerais Toulouse-Lautrec au Moulin -Rouge
Il me présentera La Goulu et Valentin le Désossé
Et tu chantes chantes chantes ce refrain qui te plait
Et tu tapes c'est ta façon d'aimer
Ce rythme qui t'entraine jusqu'au bout de la nuit
Réveille en toi le tourbillon d'un vent de folie
Je danse avec ma grand-mère le tango et la valse
La java bleue ma gagne et mes talons claquent
Alors que les basses s'affolent
Et que les guitares se déchaînent.