Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon texte inédit sur ce blog:Quand je croise
Défi 182 mené par Lilousoleil : Logorallye
- mars 2017·3 commentaires · Catégories: Annonce défi
Ohé les croisiéristes…
Lilousoleil à la barre pour cette quinzaine et vous allez bosser !
Un logorallye ?
Jamais fait chez les Croqueurs !
Et pas n’importe lequel… avec des mots anciens
qui commencent tous par la lettre F.
Alors vous ferez un texte en vers en prose
ou les deux à la fois avec les mots suivant :
faucard : instrument de coup fait de plusieurs lames articulées
utilisé pour les herbes aquatiques
fentoir : large couperet à l’usage des bouchers
ferrade : marquage des bœufs au fer rouge
fétuque : une graminée des prairies
ferrandinier : fabricant d’étoffe de soir
fidéjusseur : celui qui se porte caution pour autrui
filaire : ver parasite d’Afrique tropicale de l’homme et de divers animaux
filetoupier : batteur de chanvre
fissipède : qui a le pied divisé en plusieurs doigts
fausset : broche de bois pour boucher un trou fait au foret dans un tonneau
flette ; petite chaloupe au service d’un chaland (péniche) de rivière
forlonger : distancer, laisser en arrière
fonçaille : planche supportant la paillasse dans un lit sans sommier
fustanelle : petite jupe évasée et plissée
qui fait partie du costume masculin traditionnel des Grecs
Vous avez la possibilité de laisser deux mots de côté…
Vous posterez vos textes pour le lundi 20 mars 2017 8h du matin
Pour la poésie c’est la grande liberté pour jeudi 16 et 23 mars…
Amusez vous bien !
Le Môt de Dômi
Et bien moi je dis juste ça …
Si j’aurais su j’aurai pas venu
Ca me semble assez compliqué
mais vous connaissant vous allez vous en sortir …
moi ce n’est pas sûr du tout ,
je crains que vous me forlongiez hihihi
http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2017/03/13/defi-182-mene-par-lilousoleil-logorallye/
Quand je croise des piétons ou des conducteurs portable ou oreillettes vissés à l’oreille qui ne se préoccupe ni de moi, ni de quiconque ou de quoique ce soit d’ autre que ce qu’ils écoutent
Heureusement que j’ai ni faucard, ni fentoir parce qu’il me prend des envies de meurtre
Contre ces incivilités, impolitesses et irrespects, envers le code de la route et les codes
De la vie en société. Les mêmes objets, les mêmes marques pour tout le monde me rappellent
La ferrade : plus aucune originalité, pire que la blouse et l’uniforme que je portais au collège. Je rêve alors que la fétuque ou une poussière viennent gripper la routine
De leur esclavage qui parasitent ma propre vie. Qu’ils pleurent des bêtises qu’ils regardent
Et se tournent ensuite vers l’atelier du ferrandinier où la beauté le dispute au talent des artistes. Je ne voudrais pas être le fidéjusseur de ces maladroits volontaires qui se cognent
Sur l’écran de leur portable lorsqu’il s’agit de respecter une priorité ou tenir une porte.
Ma liberté se termine là où commence celle des autres qui préférerait être attaqué par un filaire plutôt que de lâcher l’objet de tous leurs soins du lever aux ébats et caresses.
Peut-être que si on les condamnait à la perpétuité à être filetoupier, lâcherait-ils enfin leur machine qui rend parfois leur démarche moins gracieuse que celle d’un fissipède. Je prendrais bien un fausset pour leur retirer des mais ou des oreilles leurs engins maléfiques plutôt que de monter dans une flette pour les forlonger.
14 mars 2017