Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon texte inédit sur ce blog:La vague
(pour mieux voir les personnages un clic sur la photo)
Défi 183
À publier sur vos blogs le lundi 3 avril :
Vous êtes un des personnages représentés sur le dessin
il y a de la houle et un vent de travers
Donnez vos impressions
Jeudis poésies :
Pour le 30 mars : pirates ou corsaires
Pour le 6 avril : un tour en barque
ABC
Le Môt de Dômi
Et voilà nous avons in extreamis
un capitaine de barre
et même plus nous en avons trois.
Aujourd’hui ABC qui s’y colle
La quinzaine du 10 avril ce sera Martine (Quai des rimes)
Et la suivante ce sera Fanfan (Journal d’une retraitée)
(Fanfan si tu me lis est-ce que ça te convient ?)
Merci à vous mousaillones
Au risque de me répéter
Je suis désolée de ne pas pouvoir vous suivre actuellement
mais c’est avec un plaisir certain que j’anime cette communauté
parce que je vous aime
http://croqueursdemots.apln-blog.fr/2017/03/27/defi-183-abece-nous-mene-en-bateau/
La vague
La tempête de Rubens, apaisée par « Le Neptune » et « La vague » de Hokusai étaient trop académiques pour me faire peur.
Comme avec Virgile ou Du Bellay, je me sentais surtout spectateur des mouvements de la mer :
« Ainsi, mon cher Morel, sur le port arrêté
Tu regardes la mer, et vois en sûreté
De mille tourbillons son onde renversée[1]. »
En 1425, Fabriano, peint une des plus anciennes œuvres marquantes de l’art maritime : Saint Nicolas de Bari, patron des marins sauvant les passagers d’un navire malmené par la tempête :
Dans « L’homme et la mer », Baudelaire assimile les mouvements de la mer à ceux de l’âme :
« La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer. »
Avec Korin Ogata[2], je me suis sentie emportée par la mer en furie.
[1] « Les regrets »
[2] 18e siècle, cf. Reproduction