Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon poème inédit sur ce blog:Décoller es timbres
Pour ce 88ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour d'une expression lue dans le roman "Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une" de Raphaëlle Giordano.
Décoller ses timbres, c'est une expression imagée qui signifie qu'il faut dire ce qu'on a sur le coeur au fur et à mesure.
Racontez nous un esclandre, une dispute, vécue ou imaginée, la petite goutte qui fait déborder le vase et exploser la marmite...
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...
Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant le résultat des votes (le 1er octobre 2017)
Vous êtes 2 à avoir participé avec un texte ou un poème, et 2 à avoir illustré cette expression (Cathycat et Eglantine : publications demain).
Il n'y a pas de vote cette fois, mais n'hésitez pas à vous exprimer
http://www.unebonnenouvelleparjour.com/2017/08/
Décoller ses timbres
Décoller ses timbres, c’est te dire je t’aime avec des mots et des caresses
A chaque fois que tu es à portée de ma voix et de mes mains avides
Décoller ses timbres, c’est dire non fermement sans agressivité, ni colère
Parce qu’on ne peut tout accepter, ni tout faire pour les autres sans y perdre
Décoller ses timbres, c’est être aimable et souriante avec tout le monde
Et ne pas comprendre et le dire, pourquoi certains ne vous jugent pas dignes
Décoller ses timbres c'est dire ce(ux) qu'on aime et l'écrire avec des mots dits
Maudits soient ceux qui n'aiment pas et tant pis pour ceux que j'indiffère
Décoller ses timbres c'est crier, chanter, pleurer, danser sa joie et sa peine
S'éclater pour ne pas éclater en plein vol, "qui se ressemble, se rassemble[1]."
Décoller ses timbres c'est dire que ce n'est pas grave de ne pas être aimé
Le pire serait de s'en satisfaire, d'accepter qu'on se moque de vous
Décoller ses timbres contre l'indifférence, la tiédeur des sentiments obligatoires
Oser de ne plus voir, parler à ceux qui vous font souffrir, sans état d'âme.
7 juillet 2017
[1] Etienne Daho