Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon poème inédit sur ce blog:
Le thème de la semaine
« O Temps, suspends ton vol » clamait Lamartine sur ce lac que j’ai admiré il y a peu :
Face à lui, on ne peut que souhaiter arrêter le cours des heures qui inexorablement éloignent.
J’ai alors récité dans ma tête les vers étudiés dans une salle de classe au bord du Rhône.
Les paysages-poésies et les poésis/mimesis du réel qui se mêle à ses représentations.
« Voici venir le temps où vibrant sur sa tige, chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir[1] »
Ces vers, bons souvenirs du bac de français me fait revoir et res-sentir le thuriféraire des Grandes messes où la pompe, l’odeur d’encens, les chants, le latin des prières
Me rendaient hystériques, extatiques, un « état proche de l’Ohio » que donne l’orgasme[2]
En sortant de la cathédrale de mon enfance, je vois s’approcher un nandou que « ses ailes
De géant, empêchent de marcher » ou bien l’hystérie me fait confondre avec « L’albatros »
De Baudelaire ? Ne craignant pas le blasphème artistique, un homme utilise l’urinoir
De Duchamp juste en face de la sortie des prélats, des enfants de choeur et des sœurs de mon lycée
18 Septembre 2017
[1] « Harmonie du soir » de Baudelaire
[2] https://www.youtube.com/watch?v=BwvYkxZrGZ0